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Ecorché Corrosif

by Sovaj

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    Purchasable with gift card

     

1.
2.
Consomme ta came et reste à ta place élever des cochons, des humains, des vaches c'est pareil...on les tue à la tâche Envois les granulés, ils seront s'en contenter si je suis végétarien bin c'est pour pas te bouffer Consomme ta came et reste à ta place Welcome dans l'étable et tue toi à la tâche Tous les déchets laissés par terre me fouttent la rage l'humain est depuis longtemps enfermé dans sa cage il a perdu conscience de son monde et même dans les pires coins sauvages tu trouveras toujours une canette de coca putain c'te consommation c'est pire qu'un rail de coca j'prêche pas la came ni d'ailleurs l'alcool ou l'tabac loin d'là mais regardes on est tous drogué, des cachets à la télé en passant par les jeux vidéos et des séries à chier on cherche tous à fuir leur monde, c'est plus qu'un gigantesque marché arrêtons de subir et ensemble affontons-les va falloir choisir de quel côté tu es dans leur jeu pour nous affranchir faut cesser de marcher refrain perdu dans c'monde ravageur où tout le monde de la liberté a peur où les larbins partent au turbin tous les matins où t'achètes ta liberté faisant le bonheur des capitalistes que des cerveaux tombeaux préférant l'ignorance égoïste où biensûr je ne trouve que la nature pour être chez moi ce seul refuge que l'on détruit à grand pas j'ai que ma tristesse et ma folie pour t'alerter des fois mais si t'es insensible et remplis de clichés j'te lève mon doigt bio, renouvelable oui on peut t'exploiter équitable aller ferme les yeux et consomme le développement durable ils nous ont tué anesthésié avec leurs écrans ils nous divertissent pour nous faire oublier le présent La gestion du bétail humain trop facile, trop docile pas besoin de se faire de bile, on est trop débile des prisons abattoirs si tu restes pas tanquille et si j'fronce les sourcils c'est que je leur suis hostile d'une émeute émane un air pur renverser l'ordre qui perdure ils veulent nous avoir à l'usure, moi j'attise la rupture car il faudra détruire pour pouvoir construire comme l'armée part dans un pays imposer sa putain de démocratie mais si je rêve d'un soulèvement c'est pas pour refaire les mêmes conneries pas pour une dictature avec quelques connards de partis ouais si je cultive la rage contre toute cette léthargie c'est pour l'auto-détermination du peuple sans hiérarchie refrain
3.
Je me pose toujours souvent la question faire du son ou taquiner la révolution j'ai souvent choisi la deuxième réponse et je suis pas si mauvais pour faire passer en dernier ma tronche pourtant c'est ma drogue dure, en 2004 première piqûre rempli d'encre est ma seringue, une instru qui me flingue ma came c'est pas du slam ouais c'est du rap viens pas m'amadouer je suis irrécupérable trop souvent j'ai fermé ma gueule ou ça m'a soulagé d'être seul le rap m'a donné le moyen de venger ces silences viens pas jouer avec moi au roi du silence je tiens pas des minutes mais des heures de... j'observe un silence religieux les yeux rivé vers le feu ouais j'ai la blase et j'ai rarement de bonnes nouvelles putain on est naze ouais à pas s'engrainer titiller les sirènes puis ya que quand je balance mes phases que je me sens en phase avec moi-même ouais je mène une vie de bohème à gratter des poèmes et cracher dans leur crème non c'est pas la fête forraine les comptes en Manque sont plein et j'ai plus que mes yeux pour crier faut qu'on sorte de notre planque viens ya nos yeux à faire briller ouais on va moisir à attendre un avion dans la défense même si j'aimerais investir dans le fist de la finance la droite, la gauche j'ai jamais trop fais la différence mais si je leur donne quelquechose ce serait une droite de préférence je vis chaque passage au poste, chaque Garde à Vue telle une scéance de remise en jambe en bonne et due forme t'as vu, tel un rappel à l'ordre que je suis trop détendu restes prêt à donner du fil à retordre car ils sont plutôt incongrus alors je kiffe les pires anars qui ont la gnaque de piranha on aime pillave comme des pirates et taper dans les flics comme dans une pinata ça jacasse sur notre dos comme des pies bavardes maigre, froid et tranchant, je rêve que je les poignardes putain certains te disent encore que la vie est merveilleuse à croire qu'ils adorent avoir de la merde plein les yeuz moi je guette les connards de manière passionné c'est mon côté vicelard comme si ma première amoureuse j'espionnais refrain ok mon blaze c'est Sovaj dans mes rêves c'est le carnage je me suffis pas de cracher ma rage je rêve de bien plus large de bien plus barge, qu'on déborde tous de nos cages de reprendre nos vies un peu comme un braquage mais tu sais malgré mes critiques moi je suis pas mieux que les autres j'essaye de me tenir droit mais parfois c'est de ma faute je suis pas une grande gueule moi j'ai rien à prouver à personne si il faut vous séduire bin je fais ma route sans personne puis dès que ya un groupe souvent faudra que je me mette à l'écart bin ouais moi je me sens bien quand je marche seul dans le noir tu te balade en ville, t'as envie de consommer, de rigoler moi ce qui correspondrais ça serais de m'immoler où qu'on aille, quoi qu'on fasse ça rentre pas dans les cases c'est toujours trop ou jamais assez, tu vas trop loin, tu vas trop près il y avait écris « ne pas toucher », l'autorisation fallait demander ouh pardon j'ai pas fais exprès de prendre tout seul ma liberté Ref
4.
Ce monde s'engouffre dans une connerie sans fond rien à fouttre d'aller plus vite mais dans quelle direction ? Hypocrite ou schizo on se regarde pas en face on a pas le courage de ce qu'on pense, sans remise en cause on fonce on va te fouttre la 4G, internet en LGV le crâne à l'écran scotché, quoi t'es pas connecté ?! Tout pour ton petit égo, ton petit point G je t'informe t'es mort et enterré dans une prison dorée Voter souvent n'aide à rien, vas-y c'est sans rancune des idées sans quotidien finissent en cendres dans une urne puis des champs d'éoliennes, du bio et du durable t'ont lavé la conscience à la javel équitable un peu comme dans une foule où ya plus besoin de chercher Charlie sa barbe te fout les boules, fais pas genre tu charris avec Kouachi c'est cool du racisme on se dédouane si c'est l'union nationale moi je fais pas d'amalgame je suis ni colon bien-pensant ni facho qui se cache derrière l'Islam que crève Daesh-reich je préfère les Kurdes de Kobané pour Ansar Dine ou Charlie une charria anti-connard ouais quand les cons se niquent entre eux moi je leur souhaite mes meilleur vœux mais encore ça nous divise et nous rajoute des bleus je vois vigipirate dans les yeux mais ya pas de lieu d'avoir de peurs bleus non faut qu'on se rapproche les exploités, les exclus ouais faut qu'on s'accroche à nos atomes crochus Oh ! T'as pas encore compris qu'il faut qu'on change de mode de vie qu'il faut qu'on soi 10 000 devant les sonpri pour ouvrir les portes à la Liberté bin ouais moi aussi je me sens enfermé Ya pas si longtemps ya eu le mur de Berlin faut des murs de Clairveaux, des Baumettes, de Vezin dans 9 mètres carré on soigne pas, on torture je souhaite même pas ça à la pire des ordures Non on peut pas reproduire ce que l'on critique si un jour on veut sortir de ce qui nous limite non on veut pas tenir les rênes mais on aimerait lâcher les rames se voir gonfler les voiles et prendre les armes on a de la graine de communard ouais c'est nous la chienlit mais beaucoup de soixante-huitard sont direct devenu Charlie allez tous crever bande de bourgeois racistes aller va chialer tu te fourvois gauchiste ouais tu vas pas nous duper nous on reste du côté de qui cherche la solidarité entre les différentes communautés bin ouais c'est le djihad social, c'est la croisade de classe contre toutes les castes qui veulent décider à notre place leur machine ne fait que nous balayer, nous écraser ahr ! Je sais plus comment faire pour le clamer tu te laisses berner, tu te fais avoir comment tu peux encore y croire en leur justice, leur partis, leur police, en c'te fouttue démocratie ! j'kiffe laisser mon ADN sur les lèvres de la vengeance vu ce qu'ils engendrent faut qu'on engage nos vies d'urgence et prends pas la tangente non vas pas te ranger car ça pourrais être toi à Tanger à devoir traverser c'est danger ouais c'est tangible que tu flippes, que t'es prêt à nous balancer ouais c'est palpable que leurs flics, j'prendrais mon pied à les défoncer de Zyed et Bouna à Rémi et Babacar, ils nous enterrent malgré la paix apparente, ça se pressent qu'on se dirige vers une guerre le MEDEF, la FNSEA, l'administration pénitenciaire ils nous fouttent en l'air, nous fouttent le cancer, nous enferment en enfer alors comprends que se remettre en cause on doit tous le faire c'est pas à cause des ovaires que beaucoup de femmes sont vénères les technologies nous baisent et elles sont pleines de maladies vénériennes ça nous aliène, nous enfile des menottes quotidiennes c'est plus sensé de se réapproprier des terres mais on est que des larbins de Lidl ou Leclerc alors réagis avant qu'on finisse tous entre 4 murs ou allergique à la nature
5.
C'est parti j'me barre, je largue les amares-marre en stop que des crevards ça me rends barbare-barre en covoiturage c'est des chtards sur Blablacar alors direction les rails mais sans contrôles-trôleurs je cherche mon train l'air de rien telle une fourmi dans le fourmilière nikel pas de checkpoint, je repère les casquettes ferroviaires je me suis bien sapé pour pas avoir l'air d'un bagage suspect mais je vais pas non plus m'étiquetter mon identité ok on peut y aller la traque à la fraude peut commencer je trouve où me planquer et me poste dans un wagon aux aguets et dès qu'ils arrivent je disparaîs, bientôt les billets seront poinçonnés j'patiente dans mon angle mort et comme de routine je ressorts oui j'aime pas les contrôleurs ils ont un penchant facho s'ils taffent dans les trains c'est peut-être par nostalgie de Dachau ces flics chassent les pauvres, ce ne sont que des collabos ils ont choisi leur camp dans la guerre économique en cours la fraude ça coûte cher ? Non non c'est gratuit TGV ou TER, ils sont chaud les Thalys le tram, le trom et à toutes heures, gardes un Œil sur les contrôleurs mon troisième doigt en leur honneur, on se téléporte sans leur accord je me présente, je suis contortionniste à la SNCF mon taf consiste à se glisser entre les sacs, les sièges je fais perdre la tête au chef qui check les marchandises dans le fret ont-elles bien pris leur billet ? Sont-elles bien en règle ? Va-t-il pouvoir briller ? Mettre une prune, faire du zèle Il y en avait des suspects, étrangemment ils se sont soustrait tu me vois, tu me vois plus, j'te vois, j'pars en méfu je reste sur mes gardes et méfiant, la gratuité reste un méfait non je suis pas dans les WC mais c'est bien au moins t'essais j'ai l'art de me faufiler ouais ya une faille dans le filet j'ai des années de pratique, si t'as cru que je débutais ça fais une paye que votre clique, vous me rebutez comme ça fait une tire qu'un manche on m'a pas aligné comme avant au pire, j'adore les déchirer et sur cette carte, est-ce ma vraie identité ? Tu rêves que tu m'attrapes mais une fois de plus je t'ai esquivé refrain
6.
3°Doigt 03:33
Je mets un point d'honneur à faire des doigts d'honneur si t'es un automobiliste que tu prends pas les stoppeurs si tu laisses crever ton prochain car t'as peur pour ton honneur politicards de tous côtés, matons, bac et rg vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre lagardère, le cea, véolia, monsanto, areva si tu mets des amendes, des flashballs dans les tronches que t'expulse un sans-papier, que t'expulse un squat d'entrée alors vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre si t'impose ta morale catho, musulmane ou perso que t'es une balance, un macho, défenseur du statut quo si tu me trouves trop virulent, radical, intolérant vas t'faire foutre sérieux vas te faire foutre si tu fouts heures de colle, punitions, devoirs à la maison que t'as mis mon frère au mitard, attaché ma sœur au brancard si en hp, en foyer, ton taf c'est nous broyer enfoiré vas t'faire foutre bin ouais vas te faire foutre si t'appliques le règlement bêtement, indifféremment c'est comme ça c'est ton labeur eh ! C'est grâce à toi les dictateurs tu fais ce que t'aimerais pas qu'on te fasse, t'es juste une sale crasse vas t'faire foutre t'sais quoi vas te faire foutre élevés en cage comme des animaux, considérés qu'en morceaux pillage des océans, t'es un poisson mort tu suis le courant si tu te tiens sincère et d'équerre, tu finiras seul et amer toujours refuser de se piquer plutôt poser du picrate tu te remets pas en cause, c'est peut-être pour ça que j'te cause tu te comportes comme tout l'monde en prétendant changer l'monde on fait ce qu'on aimerait pas qu'on nous fasse, on est à la masse ne pas reproduire la même merde ou on se fout dans la merde qu'est ce tu veux que je te dise, si l'égoïsme est ta devise ils veulent voir la maille défiler moi j'esquive les mailles du filet survivre à n'importe quel prix moi ma liberté n'a pas de prix je reste sauvage comme une loutre, aller tous vous faire foutre ! Je mets un point d'honneur à faire des doigts d'honneur Si tu fais des massages à coup de matraque crevard si ton message n'est que le relais du pouvoir connard si tu m'écrases grâce à ton pouvoir bâtard vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre ya souvent plus de monde aux concerts qu'aux actions si tu te satisfais de gueuler révolution je fais dans la provoc pour provoquer la réflexion alors vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre bin ouais le Renard est dans le poulailler lève un troisième doigt pour défourailler non pas tombé de la dernière pluie plutôt de la dernière foudre et au fait je t'ai pas dis, vas te faire foutre ! Je mets un point d'honneur à faire des doigts d'honneur
7.
Celui-là je le cacedédi à tous mes ennemis ceux grâce à qui j'ai un putain de sourire aujourd'hui et à ceux qui m'ont toujours dit qu'on en reparlerait dans 10 ans qu'ils ont été jeunes et insoumis, qu'eux aussi ils ont eu 20 ans déjà j'me marrait et il me tardait d'avoir 30 ans aujourd'hui c'est fait et je suis toujours pas dans le rang t'as été punk à la rue, t'as écoutés les Bérus tu n'as fais que passer là où j'me suis enraciné Vivre Libre ou Crever, j'crois que t'as dû mal écouter ah tu t'es bien amusé, ah c'est clair tu t'y croyais moi ça me faisais écho, me parlais, me donnais une raison de vivre ok je suis pas tout seul à avoir une autre ligne de mire à trouver cette vie abusée, à refuser de faire ci ou ça à mal la vivre ouais à refuser d'être comme ci, comme ça j'ai toujours été différent me parles pas de réinsertion ils ont voulu me formater c'est ce qu'ils appellent éducation mais je me suis pas laissé écraser et suis parti en désertion votre monde je peux pas l'accepter, me parles pas d'adaptation exclu de force et de gré pour nous c'est trop profond ouais on peut pas nous récupérer, vas falloir te faire une raison on veut rejoindre un autre rivage biensûr qu'on vit en marge toi t'es un con-vaincu que c'est qu'une question d'âge incurable jamais vaincu je voue un culte à la rage tu me connais pas je suis un sovaj qui crève en cage alors si tu crois que le temps des révolutions est révolu saches que je me dévoue sans concession à ce qu'on évolu et puisque ça dépend que de nous, on abandonnera pas alors ton ton paternaliste tu te le gardes pour toi t'es devenu un réformiste on t'as mis au tapis la dignité reste debout alors relèves-toi vite tout ce qu'on veut c'est décider nous-même de nos vies et c'est déjà ce qu'on tente de faire maintenant et ici je suis pas de ceux qu'on contente avec une balle et une niche je veux qu'un boulversement engendre ni hiérarchie ni riche tu dis que je profite du système ouais j'le pirate c'est un moyen de survie parce qu'on a peu de moyen de se battre bin ouais on manque de bras et de gun, de thune, de terres et d'âmes pour mettre le feu, foutre le fun pour quon soi d'égal à égal perpétuel plan D, on s'démerde, on s'débrouille avec rien dans les fouilles on gratte, on braque, on récupère, on taffe au black je sais que t'attends qu'on se résigne pour te donner raison mais que veux-tu ça me fascine de vivre la Liberté ma passion alors on s'enracine au fur et à mesure des saisons puisqu'il y a toujours pas de signes d'un retournement de situation. Bref ce monde m'a façonné, m'a canné, m'a minné mais j'ai toujours la même rage, rêve toujours de carnage non on me domestique pas, indépendant comme un chat -sauvage j'aspire à d'autres horizons et lâcherai pas le tison refrain J'en avais marre de suivre les panneaux la perspective était moisie moi j'ai besoin d'être un oiseau c'est affectif je l'ai choisi je serais toujours assis de travers à la table de la vie et je continurai de cracher dans la soupe tant qu'on me laisse pas faire la cuisine Tu m'as pris pour ce que je ne suis pas, depuis tout petit je vous suis pas je resterai qui je suis même si je sais bien que ces fils de Pétain veulent tous nous foutre en cabane tu m'as pris pour ce que je ne suis pas, j'ai toujours la même rage je resterai qui je suis même si je sais bien qu'entre chasseur et sovaj on se préfère en cadavre c'est toujours la même ouais toujours la même rage
8.
Mazout 02:35
Ffou j'capte rien à ce qu'il m'arrive, au feeling je mène ma dérive on essaye de se délivrer mais on ne fait que chavirer tu sais comme tout le monde je déçois cause des déoires on est pas toujours à la hauteur parfois rien que ça foire je t'assure que j'ai vraiment du mal à me regarder en face ffou que des soupirs devant ma glace mais je rêve toujours que nos idées éclatent au grand jour pas comme Daesch non comme un Medef qui se prend une putain de perche trop souvent je m'acharne sans savoir si ça vaut le coup je n'y crois pas, je sais pas, j'avance dans le flou parfois j'essaye de partager mais je suis entouré de barbelés je marque un temps d'arrêt et respire un coup avant de vous retrouver échec je reste muselé et ma tête ne cesse de me marteler de retourner m'enfermer car ça me soulage de m'isoler puis souvent je ressens les choses sans savoir les exprimer trop introverti, trop à l'écart, trop appris à la fermer je suis peu tactile j'ai la tactique de la boule du hérisson fort dans la critique mais torturé, paumé dans l'affection l'amour c'est comme un roncier que je traverse mais même en hivers ya des mûres pleines d'ivresse vas-y arrêtes de te faire broyer par le noir ou tu vas te faire foudroyer comme un porc à l'abattoir je cherche pas ma place dans leur monde, je sais bien que je la trouverai jamais mais à poser les bombes qui donnent une sortie aux destins tracés souvent je me dis que je suis pas grand chose même que je suis trois fois rien on voit pas la vie en rose ça tu t'en doutes bien mais il habite une rage grandiose dans chaque moins que rien et on remet les choses en cause même quand personne se doute de rien c'est pour les personnes qui s'attachent à leurs idées, à leur humanité qui réagissent quittent à se faire laminer, c'est pour tous les petits agités biensûr on s'imagine tous pendu dans notre piaule on fait pas les mariols non en solo on tise de la gniole ah cette terre n'est faîtes que de désespoir et de défaîte on n'y apprend que le dégoût et le goût des défunts le monde est moche depuis que t'es mioche à toi faut que tu t'accroches si tu raccroches écoutes la cloche et prends ta pioche à la santé de ce qui t'écorche, des larmes de tes proches c'est pour les écorchés vifs l'âme amère pour qui vivre lacère pour qui erre en solo avec une bière sous les lampadaires qui désespère et qui se font emmerder par les cerbères Mais comment veux-tu qu'on monte dans les airs avec autant de mazout sur les ailes ?!
9.
Ouais l'état on l'enquiquine, la bibine ouais on l'enquille allongé dans les jonquilles ou à broncher avec les gens qui milite ou qui rapine, se frite pas pour des pécadilles et même si tout se délite et se défile on s'associe les décanille SOVAJ de ceux qui se laisse pas apprivoiser qui sont pas là pour pavoiser mais plutôt pour les toiser qui ? Juges, big boss et nazis, uniformes avec taser dans le viseur tous les partouzeurs de ce mode de vie moisi à qui on cherche des noises ouais puisqu'il nous met la nausée oui c'est nous les loosers qui jasons à foison qui déchirons ta gazette et recherchons ta maison ah mazette on a une braise dans le cœur, les embraser nous osons bin ouais pas de hasard toujours les mêmes qui fouttent le bazard rien que des bizarres qui tricard qui perd son falzard hors la loi mais légitime comme gaza ou la zad rallier zonard et zonardes pour leur mettre une rasade eh mon reuf traite pas les meufs insulte les keufs car tout ça alimente les pointeurs de ta rœus qu'ils niquent leur race ils vont apprendre les bonnes mœurs bref stoppez votre bluff on a faillit s'faire tuer dans l'œuf donc on brise votre teuf émeute je m'appelle émeute je suis une fille pas t'à fait comme les autres car de leur machine je ne suis pas apôtre et que quand ça m'bote je sors de ma grotte et les sabote -et que j'aime mettre la houle au sein de la foule Appel à l'émeute vs appelle les keufs à en croire les flashballs ils veulent nous apprendre le braille nous on leur enseigne comment se fouttre le euf de la carte il y en a trop à rayer, en attendant on les raille fait tourner cet appel à l'émeute rajoute ton sel dans la plaie t'inquiètes avant qu'on se pieute un truc sale vont s'en rappeler peut-être qu'on ira en taule mais on les regarde dans les yeux c'est les rois du pétrole ouais ils vont servir d'allume-feu j'veux attaquer la souche de ce qui fait ce décor mais on fait la fine bouche alors qu'on nous dévore il y en a une pléthore à faire chier dans leur couche joues pas le ténor dis quand est-ce qu'on accouche hein ? J'ai le vice là ouais je vise la tête si t'es complice ramènes les explosifs ma men isolé et amer j'en ai le cœur qui se serre on laisse tomber nos rêves, perd de vue nos sœur, nos frères ouais on fait naufrage, tout ça à nos frais ne pas se perdre, pas se faire ballotter et même seul dans une petite barque, rien à battre je garde mon cap refrain
10.
Celui-là c'est pour tous les flics qui nous surveillent, qui nous matent mais surtout pour la bac ! T'étais où cette nuit quand je suis sorti et pourtant merde tu sais où j'habite bref je suis parti où tu sais pas et ce que j'ai fais tu sais quoi ? Ou trop tard t'es arrivé juste pour voir les dégâts t'aurais pu me pincer t'es passé pas loin de moi qu'est-ce tu veux faire t'es là pour ton salaire alors que nous c'est nos vies qu'on veut rendre fières pas vu pas pris tu connais ? On esquive ta gardav' p'tit connard et tu joues les déters mais t'es qu'un lâche car derrière ton uniforme tu te caches bin ouais t'as pas courage car toi la loi te protège nous à chaque coup qu'on assène on risque que la justice nous assigne elle nous enferme, nous écrase, nous enterre t'es la milice qui nous traque, viens sans ta carte et ta matraque si t'as tant la haine si tu veux nous faire couler au fond du lac mais sache qu'un révolutionnaire fout toujours le feu au lac La nuit tombe et tout devient possible c'est pas la fin de la journée c'est le début de la nuit fin prêt check point du matériel réuni faut être le moins visible et faire le moins de bruit tout prévoir pour laisser aucune traces d'ADN des gants pour les empreintes pour esquiver les sirènes c'est parti tu connais le parcours par cœur et quelques bagnoles de la bac en bon rôdeur aller-retour hors caméras hors flicage ne laisse rien nourrir leur fichage dans ton sillage ce soir je surine dans leur acquis j'me sens fier libre et digne quand enfin j'agis sabotage, feu, pillage, sauvage sème le carnage c'est la vengeance des opprimés, notre rage on se libère de notre esclavage par la destruction de toutes les cages en commençant par la peur et au passage j'en place une pour Seysse et Vezin, pour toutes les taules, Muret et Lannemezan biensûr que je rêve de raser toutes les prisons com' d'hab' j'te parle de liberté et de lutte pour sa dignité donc sans baisser son fût On fait ce qu'on a à faire c'est ton heure c'est la guerre et je m'enfuis par tu ne sais où, tu croyais que c'était fermé bin ya un trou je cours, je cours dans les pâtures je fais une percée dans la clôture broutez en paix bande de moutons, on s'occupe bien de votre foison cherche ma trace sale chien de garde, je frappe là où on ne m'attend pas j'ai le mord contre ceux qui collabore qui pendent la langue sur mon sort ils veulent m'attraper, me cuisiner, je suis une menace pour les fermiers vas-y, vas-y tu peux me chercher je suis déjà planqué dans mon terrier -Renard ça fait toujours du bien, on en fait jamais assez te fais pas choper, ils veulent nous coffrer le crime doit être parfait ou tu termines au frais
11.
La nuit s'infiltre l'horizon a une couleur de braise le crépuscule ça m'exite comme ça m'apaise dans l'obscurité je me suis toujours senti en sécurité c'est là que je fais la paire quand je m'enfonce dans ce mystère le calme, le silence, la nature qui respire secret, sauvage et discret c'est peut-être ça qui m'attire moi depuis tout gamin, je me sens pas lié aux humains et la nuit me rappelle que j'ai envie de m'enfuir avec elle et toi quand tu montes dans le ciel souvent tu m'émerveille c'est un peu comme si t'étais la reine des évadés solitaire mais toujours en compagnie de la Lune heureusement que t'es là pour nous faire tenir dans l'infortune on a parfois des vies nocturnes comme des chauves-souries tu saurais pas dire où est ma turne comme celle des chauves-souries je suis ce marginal taciturne qui erre sous le croissant de la Lune avec trois francs six thunes on continu dans la brume si les étoiles et la Lune me fascine de leur lueur c'est peut-être que je rêve de me casser ailleurs ou que je vois un monde noir où brille si peu de choses on te fout un fouttoir malgré qu'on soi si peu de chose toi qui m'a éclairé lors de toutes ces nuits si trop tu t'absentes bin de toi je languis au-dessus des immeubles, au-dessus des prisons tu donnes de la force, des envies d'évasion en ta compagnie on en a fait des conneries toi t'as de la nostalgie, pour moi rien n'est fini c'est juste un peu plus précis et plus réfléchi il y en a plein qui font chier bin c'est sur eux que je chie la Lune m'a appris que cette Terre peut être un paradis mais elle m'a aussi dit « regarde-moi tout ce gâchis » alors défends-le vas-y, s'il le faut à la carabine rechignes pas, rebiffes toi alors t'es chiches ou quoi ? T'as débusqué le Renard qui viens de l'ombre on monte au casse cigare quitte à finir à l'ombre mais je crois ya pas de témoins si ce n'est au-dessus de moi je les salut intimement ces regards scintillants ah si je pouvais je ferais une demande d'asile peinard en ta compagnie ou vénère dans le banditisme ouais je préfère crever que de leur modèle être complice car j'oublis pas que chaque nuit ya un peu de moi qui s'éclipse
12.
Rien 03:54
"qui n'écoutent que ce qui les trompent, depuis des siècles on les abusent, on les exploitent, ça date pas d'hier, ça date de 4000 ans-5000 ans, le seul avantage c'est d'en avoir conscience et de vouloir sortir de cet abrutissement, c'est ça l'important mais j'ai conscience au contraire qu'ils ne veulent pas s'en sortir, on les met dans un nirvana, on les met en transe mais surtout on ne veut pas qu'ils sortent de là " (Serge Livrozet-Sur les Toîts-Mutins de Pangée) qu'est-ce tu veux que je te dise, que la vie est noire et non pas grise que je rêve de me faire un dékiz, ma tête une cellule de crise qu'est-ce tu veux que je te dise à part que il en faut peu pour que je perde le goût de vivre et que j'en ai plus rien à foutre de mourir rien ne me retient, ça avance pas, comme si j'existais pas non pire que ça, ça empire toujours plus et j'y crois pas attends-toi au pire si par malheur tu bouges le petit doigt je rêve de perquiz le premier ministre, voici ma haine que je vous administre frapper, frapper, me décharger, vider des chargeurs tu croyais quoi ya que la mort pour libérer mes ardeurs elle me délivrera quand enfin viendra mon heure ya peu de chances, d'espoirs, de solutions, te fais pas d'illusions vises ce qui te rendras fier, bouges-toi pour les foutre en l'air rien de neuf à raconter, envie de tout péter, de me foutre en l'air ouais si parfois dans le silence je suis enfermé c'est que je craque, que j'ai tout le temps envie d'hurler une saignée de palabres, je te raconte pas de salades les élites, leurs chiens de garde, je rêve que je les rafale (R.A.F. all) mais rien de neuf sur la table, rien que ça m'accable ouais j'ai pas la banane, rien de neuf c'est banal vas-y tires l'alarme, vas-y fouts le vacarme t'es dans la panade ? bouges trouves la parade ! "je ne peux plus vivre de toutes façons en tous cas pas dans un monde si dégoûtant " (Orange mécanique) Je ne trouve rien pour me vanter ici bas tu sais bien ça fait un bail qu'il a cramé le signal et trop de réflexions tue l'action alors je fonce mais attention dans le désert faut de l'endurance resserrer les liens avec les sauvages, les barjots repartir à l'assaut, peu importe le cachot le cœur en flamme, la voix en alarme, prêt à tout bam bam ! Tenir le coup, rendre les coups, contre moi je bataille on s'émerveille de la forêt, eh ! Elle est en train d'brûler et les loups sont dans la visées de chasseurs assermentés alors je rameute ne fais qu'hurler ou tous finir acculé se boter le boul, stopper de buller, les juguler ou se faire annuler lié à la rage par l'annulaire encore un texte patibulaire un son bad et sad, des lyrics vénères, ça coule dans mes artères bref faut pas que ça tienne qu'à un fil, belek ça va être dur eh ! Entre nous ya-t-il des putains de soudures ?! refrain
13.
Rongée ta cervelle, torturé du cerveau tourner dans sa cellule, se jeter sur les barreaux je m'acharne et m'entête, m'arrache de mon mal être persévère dans ma guerre, serre les dents, sur les nerfs dans mon crâne trop amer ya que la mort qui me délibère toujours envie de mordre la rage est dans mes cordes t'es en prison dehors, s'immoler le corps brûler leurs palais, les maisons d'arrêt ta raison de vivre mais lutte pour survivre donc perdu dans la ville bref en prison à vie ma vue se rétrécie bref en prison à vie j'me sens en péril, en prison à vie Tout est pacifié, quotidien ultrasécurisé ton horizon se limitera à des portails, des caméras tous en cage, des barreaux, des grillages et tes envies ne seront régient que par des peurs souvent artificielles elles t'écraseront le cœur tu seras coincé on te force à te résigner ya de moins en moins de place et c'est de plus en plus ou tu bouges plus ou tu passes par-dessus société carcérale, les prisons en modèle social où t'étouffes de centre-ville en centrale et si rien n'est gratuit que la liberté se vend aussi chez moi c'est banni, elle n'a pas de prix enfermé dehors, enragé à mort enchaîné 1000 ans, enterré vivant enfermé dehors, enragé à mort jusqu'à la morgue entre des miradors Mais c'est quoi c'te vie de merde où on te laisses pas l'choix de taffer où on te laisses pas choix de braquer, où on te laisses pas l'choix de lutter où on te laissera pas le choix de la rage ou la déprime où dès le matin ahhhrrr ! t'as des envies de chevrotine trop souvent on trime, t'étonnes pas qu'on kiffe les crimes soulages-moi, coupes-moi la tête à la guillotine qu'est-ce qu'on a à perdre à tenter une autre vie ? Arrête de penser qu'à ton cul, de penser qu'à survivre chacun sa merde ouais c'est ça tous dans la merde ! Défends ton statut d'esclave, moi je t'emmerde ta soumission crache sur ma liberté comme un maton envers un prisonnier putain ! La route est semée d'émeute, j'suis un singe des rues dans la meute avec la haine qui m'anime, on est les sales chiens enragés contre les chiens de gardes on a les crocs à baver les rotwellers, les dobermans vont prendrent du pavé c'est de la part des pitbulls et des bâtards de la liberté on se bat, on se battra pour garder notre dignité trop souvent on a trop peur et trop à perdre mais putain qu'est-ce qu'on attend pour leur balancer des coktails vive la crise, que la révolte nous grise faut qu'on brise la paix sociale qui est de mise un truc qui pue la détermination, faire des dégâts qui à aller en zonzon mais on y est déjà ! refrain
14.
Bad Trip 03:53
quand ça va j'ai rien à dire, quand ça va pas bin je dis que ça va comme ça j'ai rien à dire Ce monde n'est pas pour moi, ce monde ne veut pas de moi moi je suis qu'un asocial qui rêve de révolution sociale contradictoire peut-être mais sache que je me débat comme un poisson dans une épuisette à sortir de mon puit contre ceux qui nous mettent sur la selette ou dans la disette est-ce que pédaler contre le vent se réduit à le brasser en permanence ? Quotidienne perte de temps franchement c'est ça l'existence ? Même vue en orbite sur la mienne j'ai à peine le sentiment que j'avance je persiste dans l'erreur, somme toute je fais fausse route peut-être j'aspire à l'aigreur on a pas grandi ensemble, c'est une galère de souder une bande qui se ressemble ça semble bien mais les contraires ça tire tous ensemble tout ça semble finir en isolement, flaires-tu la satire ? Et ya si peu de confiance -en soi ça se tire vers le martyr c'est vrai vaut mieux être seul que mal accompagné quitte à rien gagner mais c'est mettre un linceul sur nos projets à mener que d'être trop esseulé puis faut dire que des fois aussi je me tiens mauvaise compagnie un peu comme quand je pisse dans mon lit, à tourner en rond dans mes orties seul je suis en paix nature solitaire mais problème je suis en guerre d'instinct je suis hors norme la plupart d'instinct au groupe se conforment penser et agir par sa pomme, la plupart se lève tôt mais ils dorment bin ouais j'écoute Pluton, Neptune, Uranus, Al, Kyma, Vîrus t'en a marre quoi qu'il arrive tes causes sont perdues d'avance ta vie contre vent et marée n'a rien de marrant et te laisse un goût rance ouais j'avoue j'ai du mal à me rendre devant l'évidence car je vois que des humains en batterie, à ciel ouvert est le bad trip on cherche à appliquer nos idées partout et jusqu'au bout des doigts on manque juste de voyous qui marchent à peu près droit bin ouais on se nique pas entre nous et on se balance pas même du blé dans le coup c'est avant tout pour les idées qu'on est là ça veut pas dire que je tend la joue que tu vas pouvoir marcher sur moi j'espère dans ta tête c'est pas flou et que je vais pouvoir compter sur toi non je me prend pas pour un fou et biensûr que c'est pareil pour moi non personne veut finir au trou avec le maton qui veille sur toi refrain l'hivers nous va comme un gant avec la grosse veste pour chourrer l'écharpe, le bonnet, personne me reconnaîs ou la capuche pour planquer nos egos mal flanqués et quand l'automne arrive toujours fin prêt le moral proche de zéro degrés je croise personne dehors, c'est chelou c'est le désert aurais-je raté une explosion nucléaire ? Ah merde j'oubliais aujourd'hui c'est noËl c'est vrai ça sent la sapin mais faut le cramer pour qu'ils le comprennent pourtant nombreux à savoir, à subir, à pas être dupe, à souffrir mais si peu à passer à l'acte ouais oh ! À combattre et réagir il y en a même tu sais quoi ? Qui se résignent sans avoir tenter quoi que ce soit et une fois de plus je tombe amoureux de ma peine et te chie le chant des sirènes refrain
15.
Comment on en arrive à être seul au milieu des autres dans la rue, les concerts, les transports surtout entre potes je supporte mal c'te solitude collective besoin de m'isoler on a du mal à s'approcher, on a peur de se parler on arrive pas à partager pourquoi on a rien à se dire de mon quartier d'isolement j'ai du mal à en sortir on parle peu de ce qu'on aime, de nos profondes aspirations alors qu'en fait on a les mêmes problèmes, s'il faut les mêmes passions nos solitudes qui longent les murs se posent vraiment trop de questions trop souvent je fais ma langue de pierre loin de mon émancipation c'est clair c'est pas en solo dans sa cellule qu'on s'en sortira entre mon srab le silence et la solitude ma sista tu subis ta solitude tu la fais subir aux autres te replis pas faut partager ce qu'on est pour se relier aux autres j'aspire pas à l'isolement j'ai peur qu'il me rende dément l'impression qu'au bout du chemin tu risques de tuer ton prochain mais ya des moments où il me nourrit où j'en ai besoin besoin de me retrouver qu'à la source je revienne dis pas que je parle tout seul, j'parle aux oiseaux et à moi-même ouais je suis un peu autiste, trop de solitude à éliminer mais t'inquiètes j'ai trop besoin de liberté pour m'en contenter puis être seul je connais par cœur et c'est l'impasse sur tant de projet à fomenter ah si on pouvait mettre un terme à ces embrouilles internes Ouais on est déraciné sans crew on tente de s'entourer on essayait de le dessiner mais le destin collectif s'est fait flouer à être solo on y est assigné, éduqué à se mono-imaginer putain dur de souder une bande éparpillée ou d'asociaux isolés à peine on est pas d'accord on croirait qu'on prépare un corps à corps l'ouverture de nos caboches a besoin d'pied de biche et d'lampe de poche on cède à l'individualmisme, on voit qu'à travers ce prisme alors prends du recul si tu t'accroches avant de te séparer de tes proches la marge est parfois mince entre lutter contre ou le renforcer c'est peut-être le moment que tu freines si tout le monde est en train de foncer nos ennemis peuvent compter sur nous-même pour nous diviser nous on peut compter sur eux pour nous rassembler on voulait se lier mais c'est plié on aurait plutôt dû se clouer prendre soin de ses vraies amitiés au risque de se laisser atomiser on est tous en avalanche mais on peine à faire boule de neige on rate même les branches qu'on se tend au-dessus de la falaise de l'isolement dans lequel on se laisse couler, on snobe les bouées si entre srab on sait pas s'rabouter pour la révo on peut s'rhabiller la boucler je vois la solitude comme un confort mais qu'à la fois je m'interdis on instaure pas solo un rapport de force non faut être une panoplie peut-être que c'est comme ça qu'on trace nos routes qu'il faut l'accepter mais j'avoue que ça me fout le doute car je vois mon histoire se répéter moi aussi je suis jamais satisfais car j'aspire à me dépasser alors biensûr on va continuer la lutte, pas abandonner, rien arrêter mais têtu je veux pas croire que tout dure toujours qu'un temps qu'on est condamné à errer seul dans l'noir alors j'aurais aimé un peu plus longtemps
16.
One Love 03:04
La vie nous met à genoux, nous met les nerfs à bout mais t'inquiètes pas quoi qu'il arrive on changera pas de rive on maintient la garde rivée sur nos rages et nos idées on est encore là debout one love on tient le coup Viens je t'enmène faire un tour, j'crois faut que je te parle d'amour de ce putain d'rap jamais lâché depuis qu'on s'est rencontré j'te raconte pas le temps passé à kiffer gratter le papier puis ce sum dans les entrailles prends trop son pied quand je braille tu crois que je m'en contente ? j'appuierais bien sur la détente mais si tu l'as en toi, on est ensemble dans le combat on lutte par tous les moyens, pour mener notre mission à bien de jour comme de nuit c'est clair, solidaires et en guerre dis-toi que persiste la liberté même emprisonné que si t'es un sauvage, ils t'apprivoiseront pas dans leur cages ouais les chasseurs aiment nous traquer, on sait aussi leur échapper on recherche la gratuité, notre vie on a pas à la gagner ouais toujours on se démerde et si on se prend la déprime on va voir au fond d'la mer, visiter nos abîmes mais c'est pour prendre de l'élan, pour en sortir plus fort qu'avant pour refaire surface comme une baleine au-dessus de l'océan dans mon squat ou en voyage ce qui me renforce c'est le partage avec des êtres Humains pas des peureux de radins mais si t'amasses les richesses, je taperais bien dans ta caisse amoureuse de nous est la vie, notre source peut pas se tarir on se permet ce que tu t'interdis, bin quoi qu'est-ce qui t'arrives ? Je te rappelle que le temps fuit, que peut-être tu rates ta vie alors qu'il faut que tu traces, faut qu'on se réalise alors je m'accroche à mes srabs, mes proches sur qui je mise aux moments kiffés à leur côtés que j'voudrais qui s'éternisent à ces liens qui font que j'pars pas en crise, que je lâche pas prise Puis j'pars me balader au bord d'une rivière ou dans une forêt au sommet d'un rocher, au bord de la côte ou au fond d'une vallée en tout cas moins il y a de bipèdes et mieux je me porte ouais c'est sur une autre planète que j'te transporte sur mon chemin je fais une cueillette, ya pas plus accueillant qu'une nature aux oubliettes, que ce refuge apaisant ça me nourrit me fout la pêche, comme quand on allume la mèche sans peur de la calèche, sans peur de la cale sèche niveau fraîche c'est la dèche, plutôt se récher que les lécher on crèche même dans des brèches, éméchés et écorchés on veut nous vendre du poisson contre sujétion je m'en vais pêcher pour les envoyer chier refrain chaque jour est le dernier, toujours de la bravoure
17.
je suis comme inatteignable mais je lâche pas je suis comme inatteignable sur ma planète, on se marre de nos galères, on se protège, mais on lâche pas tu m'as cru perdu mais je suis juste pas de ce monde et qui sait si je cherche à réduire le tiens en décombre j'ai le recul du montagnard sur la ville de la vallée balance tes couleuvres je suis pas près de les avaler la vie m'a donné ce caractère un peu perché je fais ce que j'ai à faire mais quelquepart détaché ouais dis moi en quoi croire avoir de l'espoir c'est se prendre des claques de bâtards alors je mène ma vie au présent dénué d'illusions puis souvent je vois les humains comme des étrangers alors si j'en croise et que je suis en train de me balader réflex direct se planquer et les mater passer ce besoin de vivre dans la société ça m'a toujours épaté alors que ce soit la fête de la musique, noël, jour de l'an, samedi soir, la coupe du monde ou n'importe quand je traîne ma ganache d'un apache ailleurs dans ses délires j'me sens hors course tel une vache dans les rues de New Delhi décalé, détaché pour esquiver les crochets quand la vie veut nous entacher, nous amocher un jour une voix m'a dit « chuut, restes caché » mais serais-je m'enticher, serais-je toujours tchatcher pas facile à apprivoiser ni à approcher mais c'est une manière de pas lâcher, de s'accrocher ouais je suis comme inatteignable sur ma planète je scrute même ma vie depuis ma fenêtre ils sont trop déçus ou ils s'énervent ça me passe là au-dessus quand ils se prennent une minerve j'ai passé ce stade, j'fais mon truc, j'ai plus de temps à perdre ralentir à chaque coin de rue non, s'endurcir dans cette merde j'attends rien moi, j'passe à autre chose j'me résigne tu crois ? J'attends aucune osmose si quand toi ça te fouts en bad nous on en rigole mais c'est pour pas se tirer une balle ou craquer dans une rigole sur la vie un regard noir moi ça m'a donné un rire jaune ouais ya trop peu de victoires et d'évasions de nos geôles ou des fois j'aimerais bien chialer mais mon cœur s'est endurcit je suis dans le mirador avec les clés et accorde de rares condis la défaîte c'est la routine, j'suis à l'aise dans ma déprime et même blasé je m'échine bref comment faut que je te l'imprime ?! Refrain
18.
On nous dit souvent que c'est comme ça que ya pas l'choix mais vivre en marge t'inquiètes pas que c'est faisable en sortant des cages j'ai trouvé l'air plus respirable c'est clair qu'ils sont perraves les avantages d'un esclave j'préfère essayer d'être moi-même quitte à finir sous écrou j'préfère tenter mes idées quitte à devenir parano et fou j'préfère me coucher avec la crainte de la perquiz plutôt que de crever avec des rêves qui s'enlisent d'ailleurs pour ça qu'on se couche pas, qu'on s'acharne, qu'on s'débat qu'on apprend à se cherca car c'est souvent la débâcle qu'on fait trop de trucs à la fois, qu'on prend si peu soin de soi j'veux pas d'une petite vie tranquille, j'essaie juste de rester digne mais merde je recule ya pas moyen qu'on m'accule je t'emmerde je refuse ce monde qui nous accuse parce qu'on a rien à y gagner on se met en jeu ouais je cherche même pas à tirer mon épingle du jeu j'veux le renverser, je m'en fouts des êtres humains je nourris pas de faux espoirs puisque c'est chacun pour leur poire ma priorité faire ce que je kiffe et le faire bien est-ce qu'on le paiera tôt ou tard, l'hopital ou l'placard ? Bin ouais je reste fidèle aux idées qui donnent des ailes franchement laisses-les jouer, viens on se barre avec la chandelle c'est ici et maintenant, attendre demain non mais ça fait combien de temps que tu dors dans le courant à plein temps ? C'est pour tous les marginaux, les erreurs pas comme il faut les renards, les loutres, les fauves, les rats, les oufs, les pauvres qui se tiennent pas à carreau non qui pètent des carreaux on veut voler comme des oiseaux avant de finir sur le carreau survénère, sur les nerfs, toujours en galère crevards, zonards, anti-politicards la gueule de prolo derrière les barreaux la hargneuse, l'insoumise, la féministe qui te les brise enchaîné à survivre, on a la rage de vivre la dégaîne pas nette, en exil sur toute la planète casseuse, voleur, squatteuse, fraudeur la haine, l'amertume, la rancœur, le manque de thune enragé, dégoûté, qui refuse de taffer qui fout le feu, qui sabote, qui tague leurs murs propres non-gratta en personne, qui appartient à personne qui souffre en silence, qui hurle sa démence rien à fouttre de leur monde, on lui creuse sa tombe du sursis, du ferme, une condi, une perm' le taf qui te prend la vie, de jour comme de nuit ya violence sur agent ça veut brûler la france ! Refrain ça fait genre c'est la crise, ohlala ya plus de sous mais moi j'en vois beaucoup flamber, consommer comme des fous v'là les caisses, v'là les fringues et ça se paye le resto il y en a plein les caisses c'est trop dingue et ça paye illico-presto pour certains leur argent disparaît comme de l'essence que t'enflammes Mais pour d'autres à c'qui paraît ça renflou des comptes d'épargne ça rend fou certains se les caillent et dorment habillés pendant que d'autres se réchauffent autour d'un feu de planches à billet je suis né pauvre pourtant j'ai jamais cherché à fuir ma condition car pour en sortir v'là comment faut se trahir si je veux de la thune c'est pour donner des moyens à mes ambitions celle de les détruire autant que celle de me construire sinon c'est clair que ça permet de moins galérer même si au fond ce papier il est fait pour brûler mais si t'as cru que je veux m'intégrer non marginal de plein gré plutôt crever désœuvré que toutes les places que vous me réservez le choix est vite fait bien fait je suis une erreur dans ce monde parfait on rêve d'autre chose de se casser mais pour ça faut tout casser et même avec plien d'oseille c'est la même c'est pareil c'est trop tard pour me changer c'est plus le temps de la marelle c'est trop tard pour me ranger je suis l'épine dans ton orteil je rêve de tirer des oreilles en menaçant de tirer des balles réelles non j'grimpe pas à l'échelle de leurs monts et merveilles ya des barreaux vermoulus et d'un rien je m'émerveille refrain
19.
Je te balance ma came, écoutes mon vacarme fais pas le tox faux-cul qui te choure pour des écus ouais je te donne que des rimes sincères, mes lignes vénères et de galère mon rap connaît pas de frontières, s'adresse autant aux sœurs qu'aux frères avec la rage dans le cœur tout faire pour pas se faire coffrer mais toutes façons même sous scellé nous on se rend pas comme ça ouais on aime ça quand avec toute une raya prête à foutre le faya on les caillasse eux veulent nous marave, nous foutre en gardav' ils ont pas compris qu'on a la rage, qu'on a la dalle même plus de quoi graille, en manque cruel de maille ruya toujours en lèrega, passes-moi la pillav j'étouffe entre des oies de gavage qui ne parlent que pour poukave j'préfère de loin les oies sauvages, j'ai besoin de voyage de prendre l'air, de natchav, la liberté la chourave avant de se prendre un virage vers l'odeur d'un cadavre à la Liberté, un dernier pour la route à la Liberté ma sœur (-mon frère), un dernier pour la route la vie c'est un rayon de soleil à travers les nuages une sorte de cocktail qui enflamme un barrage la liberté prend tout son sens lorsqu'elle est partagée pourtant combien de fois sur son chemin esseulé c'est clair je ne suis pas libre si tu es en prison ouais la vie est belle telle une évasion (Insolite) et tu sais c'est dans les voies sans issue que j'ai trouvé les plus belles sorties je cherche juste à être moi-même, quoi qu'il en coûte ça en vaut la chandelle alors je m'écarte de la foule plutôt jeûner avec les corneilles que picorer avec les poules (mister you) au pire même en captivité l'essentiel c'est de pas se rendre (mathieu rigouste) ne pas s'aliter, ne pas se pendre même si souvent aujourd'hui la liberté se vend continu t'inquiètes elle ne se sème que dans le vent continu la lutte franchement ça vaut le coup malgré les coups malgré qu'on s'essoufle, malgré que le béton nous étouffe l'instinct de la liberté on peut pas en tarir la source peu importe les coups d'épée dans l'eau tant que l'épée ne coule pas ouais c'est en vain qu'on jette des filets sur ceux qui ont des ailes être libre c'est à l'intérieur c'est ne plus avoir peur mon esprit c'est une hirondelle, il file dans les airs Redoine FaÏd, Christophe Khider, Michel Vaujour, Charlie Bauer ahr je rêve d'une boulangerie avec des pains de plastic ouais je préfère les gens anti-flics que les gentils flics on trace la rage ou trace la route en voyage quand j'ai besoin de reprendre le souffle, de prendre le large refrain Sovaj, nature éternelle et furtive rien n'est fini, tout continu et cela quoi qu'il arrive vas où ton cœur te mène, le temps fera le reste parce que je t'aime, parce qu'on a rien à perdre et que si j'avais qu'un seul truc à te dire c'est sans hésiter, Vivre Libre ou Mourir.
20.
Outro 03:25
Crois pas que je me prends pour une avant-garde éclairée non je me suis juste extrait avec ma lampe torche sur le bas côté car impossible de faire parti de ce troupeau ébloui j'préfère tenter d'être libre dans la nuit, peu importe le prix que de suivre le boulevard tracé sous les feus de la sécurité si c'est pour finir en viande hâchée sous les néons d'une boucherie si je fais des nuits blanches c'est que j'me prend du noir en avalanche je suis une part d'obscurité dans leur désir de tout contrôler j'écris ce que je ressent c'est mon sang que j'revendique, que j'relate j'allume mon stylo, j'écris des lignes d'autres tirent des lates pour pas péter un câble pour pas avoir à m'ouvrir les veines le rap me file de la ouache comme une histoire qui donne des ailes transcrire ce que je ressent j'en ai trop besoin sans faire semblant et sans frein, sincère et humain ce skeud c'est comme une bouteille à la mer que je jette autant par amour que par une haine amère souvent j'hésite entre la tise et la tisane ouais j'aime attiser les flammes accompagné d'une infusion autant qu'avec un pac de 16 pactiser avec l'horizon que j'me résignerai pas je l'ai juré à la Lune et aux étoiles J'me souviens mes premières nuits dehors comme si j'y avais toujours été j'erre dans la ville, je flaire les pistes pour s'évader mental de fer, la liberté fait comme un aimant elle et moi on devient perturbateur élément on nous cimente dans le silence c'est dément, biensûr la télé ment et dans la nature je suis dans mon élémént relié aux éléments je suis une poussière ma sonmai le système solaire ouais j'préfère me taire que gâcher ma langue à des paroles secondaires donc tu vois je roule toujours un peu à part de la foule c'est viscéral je suis solitaire même si ça me saoule leur moule en perpétuelle résistance je suis une sociale-dioxine ça sert à rien que contre la rage tu me vaccines à ce système je fais grise mine car je m'accroche dans ses épines franchement c'est la déprime trop de larbins pris dans la machine avec elle à jamais en prise même si trop se résignent ouais je lâche pas prise malgré que cette vie ma lancine changes ta vie, brûle, cris, partage, continu même si ça foire à désobéir aujourd'hui ça sert à rien d'attendre le grand soir ok j'te fais confiance pour sortir de ce noir et souhaite que tu n'es pas à voir tes proches dans un parloir.

credits

released November 12, 2019

Ok moi c'est Sovaj il y en a-t-il d'autres dans les parrages ?
Sur quelques faces b que je te débales mes bagages
avant j'avais pas assez d'égo pour faire ça en solo
c'est peut-être malheureux aujourd'hui j'me débrouille
mais si je me laissais aller ça ferait longtemps je serais enterré
c'est trop facile, j'ai trop de fierté, j'préfère batailler
et faire des ricochets avec mon égo pour se faire écho
même si de moi j'te parle je suis pas là que pour mon trou de balle
ouais c'est clair même si je kiffe te balancer mes mots
c'est en espérant fouttre dans tes flammes quelques gouttes de gazoil
non j'ai pas toujours la forme ouais je traîne dans le fond
parfois je traîne sur la forme mais j'ai toujours le fond
moi j'rappe comme si j'me faisais hara-kiri
c'est vrai que ça me soulage de vider mes tripes sur le carrelage
carrément que ça me ronge dans ma carapace
dans mon carnet rien que ce monde est carcéral
sur nos parcours rien que c'est le sum de non-retour
rien qu'on s'évertu contre tous nos carcans
souvent on en peux plus alors on rêve de carnage
ça me trou la karkass que nos vies soient des impasses
alors s'te plaîs m'en veux pas si j'me carapate
vers mes rêves de gosse qui m'aideront à me battre
si on changera pas ce monde, ce monde nous changera pas
je suis pas un humain moi, je suis un renard, ché pas
je suis un fou, passionné moi j'veux juste tout faire cramer
apprendre à vivre dans les flammes sans pour autant me brûler
de jour comme de nuit on rêve de mettre des connards à l'amende
ça me ronge, ça me brûle ouais c'est le feu que j'veux répandre
rien à fouttre de l'allure, ce qui me fais kiffer c'est qu'on les allume
tout en évitant les brûlures fouttre le feu à ces raclures
ils m'exaspèrent, me fouttent la nausée ces enflures
prendre son mal en patience ? Non nous on rêve de rupture
calciné ou glacial, trop le mord ou trop le cafard
j'avoue pas très jovial et pas un grand fêtard
vas-y me saoule pas, j'aime pas faire la fête c'est comme ça
ça me fais plus souffrir qu'autre chose, ça me réveille une nécrose
ça agresse mes démons, s'te plaîs laisses-les tranquille
j'ai autre chose à faire que de me sentir en exil
asocial, autiste, misanthrope ouais vas-tu capter ?
Ça me demande un réel effort que de me sociabiliser
parfois je me sens fort, peu importe que je meurs
des fois je sens que la mort c'est peut-être demain ça me fais peur
et toujours cette même routine à militer
on passe nos vies à râler, à différemment s'organiser
biensûr que je suis fatigué, bien des fois même je suis blasé
je suis sur les rotules, j'croise un matelas je m'écroule
biensûr j'ai besoin d'autre chose pour pas finir morose
de découvrir d'autres horizons loin de toutes prisons
mais putain ce monde est un train qui fonce dans un ravin
malgré nos vies à l'écart je crainds bien nqu'il nous entraîne
alors si j'en ai marre que je veux sauter avant la fin
bin je continu quand même à faire c'que je peux pour qu'il freine
puis je veux la liberté pour tous et pas me casser en douce
même s'il reste plus qu'à se défoncer et à se saouler
à s'occuper de son nombril et à se faire tatouer
bin j'en ai rien à fouttre, bats-toi traces ta route
j'apportes ma bière à l'édifice et des pierres dans leur face
jusqu'à ta tanière laisses pas de traces ou c'est la fourrière qui te ramasses
mais ouais biensûr que pour moi écrire c'est comme tiser
ya pas de censure à part celle que je veux m'imposer
si je fais des césure c'est parce que j'adore les briser
t'as pigé c'est la fracture que je prise à attiser
qu'ils raquent la facture, il y en a marre d'être la risée
ça frise la drogue dure mon stylo me fais criser
je m'éternise, lâche pas prise, écrire m'a électrisé
en filature par l'écriture, l'émancipation comme visée
bin voilà ce que ça donne un oiseau dans la brume
ce que te livre ma plume, de la passion et de l'amertume

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Sovaj France

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