1. |
Calciné ou Glacial
04:09
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2. |
Elevage Intensif
03:05
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Consomme ta came et reste à ta place
élever des cochons, des humains, des vaches
c'est pareil...on les tue à la tâche
Envois les granulés, ils seront s'en contenter
si je suis végétarien bin c'est pour pas te bouffer
Consomme ta came et reste à ta place
Welcome dans l'étable et tue toi à la tâche
Tous les déchets laissés par terre me fouttent la rage
l'humain est depuis longtemps enfermé dans sa cage
il a perdu conscience de son monde et même dans les pires coins sauvages
tu trouveras toujours une canette de coca
putain c'te consommation c'est pire qu'un rail de coca
j'prêche pas la came ni d'ailleurs l'alcool ou l'tabac loin d'là
mais regardes on est tous drogué, des cachets à la télé
en passant par les jeux vidéos et des séries à chier
on cherche tous à fuir leur monde, c'est plus qu'un gigantesque marché
arrêtons de subir et ensemble affontons-les
va falloir choisir de quel côté tu es
dans leur jeu pour nous affranchir faut cesser de marcher
refrain
perdu dans c'monde ravageur où tout le monde de la liberté a peur
où les larbins partent au turbin tous les matins
où t'achètes ta liberté faisant le bonheur des capitalistes
que des cerveaux tombeaux préférant l'ignorance égoïste
où biensûr je ne trouve que la nature pour être chez moi
ce seul refuge que l'on détruit à grand pas
j'ai que ma tristesse et ma folie pour t'alerter des fois
mais si t'es insensible et remplis de clichés j'te lève mon doigt
bio, renouvelable oui on peut t'exploiter équitable
aller ferme les yeux et consomme le développement durable
ils nous ont tué anesthésié avec leurs écrans
ils nous divertissent pour nous faire oublier le présent
La gestion du bétail humain trop facile, trop docile
pas besoin de se faire de bile, on est trop débile
des prisons abattoirs si tu restes pas tanquille
et si j'fronce les sourcils c'est que je leur suis hostile
d'une émeute émane un air pur renverser l'ordre qui perdure
ils veulent nous avoir à l'usure, moi j'attise la rupture
car il faudra détruire pour pouvoir construire
comme l'armée part dans un pays imposer sa putain de démocratie
mais si je rêve d'un soulèvement c'est pas pour refaire les mêmes conneries
pas pour une dictature avec quelques connards de partis
ouais si je cultive la rage contre toute cette léthargie
c'est pour l'auto-détermination du peuple sans hiérarchie
refrain
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3. |
Vie de Bohème
03:32
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Je me pose toujours souvent la question
faire du son ou taquiner la révolution
j'ai souvent choisi la deuxième réponse
et je suis pas si mauvais pour faire passer en dernier ma tronche
pourtant c'est ma drogue dure, en 2004 première piqûre
rempli d'encre est ma seringue, une instru qui me flingue
ma came c'est pas du slam ouais c'est du rap
viens pas m'amadouer je suis irrécupérable
trop souvent j'ai fermé ma gueule ou ça m'a soulagé d'être seul
le rap m'a donné le moyen de venger ces silences
viens pas jouer avec moi au roi du silence
je tiens pas des minutes mais des heures de...
j'observe un silence religieux les yeux rivé vers le feu
ouais j'ai la blase et j'ai rarement de bonnes nouvelles
putain on est naze ouais à pas s'engrainer titiller les sirènes
puis ya que quand je balance mes phases que je me sens en phase avec moi-même
ouais je mène une vie de bohème à gratter des poèmes
et cracher dans leur crème non c'est pas la fête forraine
les comptes en Manque sont plein et j'ai plus que mes yeux pour crier
faut qu'on sorte de notre planque viens ya nos yeux à faire briller
ouais on va moisir à attendre un avion dans la défense
même si j'aimerais investir dans le fist de la finance
la droite, la gauche j'ai jamais trop fais la différence
mais si je leur donne quelquechose ce serait une droite de préférence
je vis chaque passage au poste, chaque Garde à Vue
telle une scéance de remise en jambe en bonne et due
forme t'as vu, tel un rappel à l'ordre que je suis trop détendu
restes prêt à donner du fil à retordre car ils sont plutôt incongrus
alors je kiffe les pires anars qui ont la gnaque de piranha
on aime pillave comme des pirates et taper dans les flics comme dans une pinata
ça jacasse sur notre dos comme des pies bavardes
maigre, froid et tranchant, je rêve que je les poignardes
putain certains te disent encore que la vie est merveilleuse
à croire qu'ils adorent avoir de la merde plein les yeuz
moi je guette les connards de manière passionné
c'est mon côté vicelard comme si ma première amoureuse j'espionnais
refrain
ok mon blaze c'est Sovaj dans mes rêves c'est le carnage
je me suffis pas de cracher ma rage je rêve de bien plus large
de bien plus barge, qu'on déborde tous de nos cages
de reprendre nos vies un peu comme un braquage
mais tu sais malgré mes critiques moi je suis pas mieux que les autres
j'essaye de me tenir droit mais parfois c'est de ma faute
je suis pas une grande gueule moi j'ai rien à prouver à personne
si il faut vous séduire bin je fais ma route sans personne
puis dès que ya un groupe souvent faudra que je me mette à l'écart
bin ouais moi je me sens bien quand je marche seul dans le noir
tu te balade en ville, t'as envie de consommer, de rigoler
moi ce qui correspondrais ça serais de m'immoler
où qu'on aille, quoi qu'on fasse ça rentre pas dans les cases
c'est toujours trop ou jamais assez, tu vas trop loin, tu vas trop près
il y avait écris « ne pas toucher », l'autorisation fallait demander
ouh pardon j'ai pas fais exprès de prendre tout seul ma liberté
Ref
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4. |
Dans les Cordes
04:22
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Ce monde s'engouffre dans une connerie sans fond
rien à fouttre d'aller plus vite mais dans quelle direction ?
Hypocrite ou schizo on se regarde pas en face
on a pas le courage de ce qu'on pense, sans remise en cause on fonce
on va te fouttre la 4G, internet en LGV
le crâne à l'écran scotché, quoi t'es pas connecté ?!
Tout pour ton petit égo, ton petit point G
je t'informe t'es mort et enterré dans une prison dorée
Voter souvent n'aide à rien, vas-y c'est sans rancune
des idées sans quotidien finissent en cendres dans une urne
puis des champs d'éoliennes, du bio et du durable
t'ont lavé la conscience à la javel équitable
un peu comme dans une foule où ya plus besoin de chercher Charlie
sa barbe te fout les boules, fais pas genre tu charris
avec Kouachi c'est cool du racisme on se dédouane
si c'est l'union nationale moi je fais pas d'amalgame
je suis ni colon bien-pensant ni facho qui se cache derrière l'Islam
que crève Daesh-reich je préfère les Kurdes de Kobané
pour Ansar Dine ou Charlie une charria anti-connard ouais
quand les cons se niquent entre eux moi je leur souhaite mes meilleur vœux
mais encore ça nous divise et nous rajoute des bleus
je vois vigipirate dans les yeux mais ya pas de lieu d'avoir de peurs bleus
non faut qu'on se rapproche les exploités, les exclus
ouais faut qu'on s'accroche à nos atomes crochus
Oh ! T'as pas encore compris qu'il faut qu'on change de mode de vie
qu'il faut qu'on soi 10 000 devant les sonpri
pour ouvrir les portes à la Liberté
bin ouais moi aussi je me sens enfermé
Ya pas si longtemps ya eu le mur de Berlin
faut des murs de Clairveaux, des Baumettes, de Vezin
dans 9 mètres carré on soigne pas, on torture
je souhaite même pas ça à la pire des ordures
Non on peut pas reproduire ce que l'on critique
si un jour on veut sortir de ce qui nous limite
non on veut pas tenir les rênes mais on aimerait lâcher les rames
se voir gonfler les voiles et prendre les armes
on a de la graine de communard ouais c'est nous la chienlit
mais beaucoup de soixante-huitard sont direct devenu Charlie
allez tous crever bande de bourgeois racistes
aller va chialer tu te fourvois gauchiste
ouais tu vas pas nous duper nous on reste du côté
de qui cherche la solidarité entre les différentes communautés
bin ouais c'est le djihad social, c'est la croisade de classe
contre toutes les castes qui veulent décider à notre place
leur machine ne fait que nous balayer, nous écraser
ahr ! Je sais plus comment faire pour le clamer
tu te laisses berner, tu te fais avoir comment tu peux encore y croire
en leur justice, leur partis, leur police, en c'te fouttue démocratie !
j'kiffe laisser mon ADN sur les lèvres de la vengeance
vu ce qu'ils engendrent faut qu'on engage nos vies d'urgence
et prends pas la tangente non vas pas te ranger
car ça pourrais être toi à Tanger à devoir traverser c'est danger
ouais c'est tangible que tu flippes, que t'es prêt à nous balancer
ouais c'est palpable que leurs flics, j'prendrais mon pied à les défoncer
de Zyed et Bouna à Rémi et Babacar, ils nous enterrent
malgré la paix apparente, ça se pressent qu'on se dirige vers une guerre
le MEDEF, la FNSEA, l'administration pénitenciaire
ils nous fouttent en l'air, nous fouttent le cancer, nous enferment en enfer
alors comprends que se remettre en cause on doit tous le faire
c'est pas à cause des ovaires que beaucoup de femmes sont vénères
les technologies nous baisent et elles sont pleines de maladies vénériennes
ça nous aliène, nous enfile des menottes quotidiennes
c'est plus sensé de se réapproprier des terres mais on est que des larbins de Lidl ou Leclerc
alors réagis avant qu'on finisse tous entre 4 murs ou allergique à la nature
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5. |
Bagage Suspect
02:45
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C'est parti j'me barre, je largue les amares-marre
en stop que des crevards ça me rends barbare-barre
en covoiturage c'est des chtards sur Blablacar
alors direction les rails mais sans contrôles-trôleurs
je cherche mon train l'air de rien telle une fourmi dans le fourmilière
nikel pas de checkpoint, je repère les casquettes ferroviaires
je me suis bien sapé pour pas avoir l'air d'un bagage suspect
mais je vais pas non plus m'étiquetter mon identité
ok on peut y aller la traque à la fraude peut commencer
je trouve où me planquer et me poste dans un wagon aux aguets
et dès qu'ils arrivent je disparaîs, bientôt les billets seront poinçonnés
j'patiente dans mon angle mort et comme de routine je ressorts
oui j'aime pas les contrôleurs ils ont un penchant facho
s'ils taffent dans les trains c'est peut-être par nostalgie de Dachau
ces flics chassent les pauvres, ce ne sont que des collabos
ils ont choisi leur camp dans la guerre économique en cours
la fraude ça coûte cher ? Non non c'est gratuit
TGV ou TER, ils sont chaud les Thalys
le tram, le trom et à toutes heures, gardes un Œil sur les contrôleurs
mon troisième doigt en leur honneur, on se téléporte sans leur accord
je me présente, je suis contortionniste à la SNCF
mon taf consiste à se glisser entre les sacs, les sièges
je fais perdre la tête au chef qui check les marchandises dans le fret
ont-elles bien pris leur billet ? Sont-elles bien en règle ?
Va-t-il pouvoir briller ? Mettre une prune, faire du zèle
Il y en avait des suspects, étrangemment ils se sont soustrait
tu me vois, tu me vois plus, j'te vois, j'pars en méfu
je reste sur mes gardes et méfiant, la gratuité reste un méfait
non je suis pas dans les WC mais c'est bien au moins t'essais
j'ai l'art de me faufiler ouais ya une faille dans le filet
j'ai des années de pratique, si t'as cru que je débutais
ça fais une paye que votre clique, vous me rebutez
comme ça fait une tire qu'un manche on m'a pas aligné
comme avant au pire, j'adore les déchirer
et sur cette carte, est-ce ma vraie identité ?
Tu rêves que tu m'attrapes mais une fois de plus je t'ai esquivé
refrain
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6. |
3°Doigt
03:33
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Je mets un point d'honneur à faire des doigts d'honneur
si t'es un automobiliste que tu prends pas les stoppeurs
si tu laisses crever ton prochain car t'as peur pour ton honneur
politicards de tous côtés, matons, bac et rg
vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre
lagardère, le cea, véolia, monsanto, areva
si tu mets des amendes, des flashballs dans les tronches
que t'expulse un sans-papier, que t'expulse un squat d'entrée
alors vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre
si t'impose ta morale catho, musulmane ou perso
que t'es une balance, un macho, défenseur du statut quo
si tu me trouves trop virulent, radical, intolérant
vas t'faire foutre sérieux vas te faire foutre
si tu fouts heures de colle, punitions, devoirs à la maison
que t'as mis mon frère au mitard, attaché ma sœur au brancard
si en hp, en foyer, ton taf c'est nous broyer enfoiré
vas t'faire foutre bin ouais vas te faire foutre
si t'appliques le règlement bêtement, indifféremment
c'est comme ça c'est ton labeur eh ! C'est grâce à toi les dictateurs
tu fais ce que t'aimerais pas qu'on te fasse, t'es juste une sale crasse
vas t'faire foutre t'sais quoi vas te faire foutre
élevés en cage comme des animaux, considérés qu'en morceaux
pillage des océans, t'es un poisson mort tu suis le courant
si tu te tiens sincère et d'équerre, tu finiras seul et amer
toujours refuser de se piquer plutôt poser du picrate
tu te remets pas en cause, c'est peut-être pour ça que j'te cause
tu te comportes comme tout l'monde en prétendant changer l'monde
on fait ce qu'on aimerait pas qu'on nous fasse, on est à la masse
ne pas reproduire la même merde ou on se fout dans la merde
qu'est ce tu veux que je te dise, si l'égoïsme est ta devise
ils veulent voir la maille défiler moi j'esquive les mailles du filet
survivre à n'importe quel prix moi ma liberté n'a pas de prix
je reste sauvage comme une loutre, aller tous vous faire foutre !
Je mets un point d'honneur à faire des doigts d'honneur
Si tu fais des massages à coup de matraque crevard
si ton message n'est que le relais du pouvoir connard
si tu m'écrases grâce à ton pouvoir bâtard
vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre
ya souvent plus de monde aux concerts qu'aux actions
si tu te satisfais de gueuler révolution
je fais dans la provoc pour provoquer la réflexion
alors vas t'faire foutre ouais vas te faire foutre
bin ouais le Renard est dans le poulailler
lève un troisième doigt pour défourailler
non pas tombé de la dernière pluie plutôt de la dernière foudre
et au fait je t'ai pas dis, vas te faire foutre !
Je mets un point d'honneur à faire des doigts d'honneur
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7. |
Toujours la Même
04:46
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Celui-là je le cacedédi à tous mes ennemis
ceux grâce à qui j'ai un putain de sourire aujourd'hui
et à ceux qui m'ont toujours dit qu'on en reparlerait dans 10 ans
qu'ils ont été jeunes et insoumis, qu'eux aussi ils ont eu 20 ans
déjà j'me marrait et il me tardait d'avoir 30 ans
aujourd'hui c'est fait et je suis toujours pas dans le rang
t'as été punk à la rue, t'as écoutés les Bérus
tu n'as fais que passer là où j'me suis enraciné
Vivre Libre ou Crever, j'crois que t'as dû mal écouter
ah tu t'es bien amusé, ah c'est clair tu t'y croyais
moi ça me faisais écho, me parlais, me donnais une raison de vivre
ok je suis pas tout seul à avoir une autre ligne de mire
à trouver cette vie abusée, à refuser de faire ci ou ça
à mal la vivre ouais à refuser d'être comme ci, comme ça
j'ai toujours été différent me parles pas de réinsertion
ils ont voulu me formater c'est ce qu'ils appellent éducation
mais je me suis pas laissé écraser et suis parti en désertion
votre monde je peux pas l'accepter, me parles pas d'adaptation
exclu de force et de gré pour nous c'est trop profond
ouais on peut pas nous récupérer, vas falloir te faire une raison
on veut rejoindre un autre rivage biensûr qu'on vit en marge
toi t'es un con-vaincu que c'est qu'une question d'âge
incurable jamais vaincu je voue un culte à la rage
tu me connais pas je suis un sovaj qui crève en cage
alors si tu crois que le temps des révolutions est révolu
saches que je me dévoue sans concession à ce qu'on évolu
et puisque ça dépend que de nous, on abandonnera pas
alors ton ton paternaliste tu te le gardes pour toi
t'es devenu un réformiste on t'as mis au tapis
la dignité reste debout alors relèves-toi vite
tout ce qu'on veut c'est décider nous-même de nos vies
et c'est déjà ce qu'on tente de faire maintenant et ici
je suis pas de ceux qu'on contente avec une balle et une niche
je veux qu'un boulversement engendre ni hiérarchie ni riche
tu dis que je profite du système ouais j'le pirate
c'est un moyen de survie parce qu'on a peu de moyen de se battre
bin ouais on manque de bras et de gun, de thune, de terres et d'âmes
pour mettre le feu, foutre le fun pour quon soi d'égal à égal
perpétuel plan D, on s'démerde, on s'débrouille avec rien dans les fouilles
on gratte, on braque, on récupère, on taffe au black
je sais que t'attends qu'on se résigne pour te donner raison
mais que veux-tu ça me fascine de vivre la Liberté ma passion
alors on s'enracine au fur et à mesure des saisons
puisqu'il y a toujours pas de signes d'un retournement de situation.
Bref ce monde m'a façonné, m'a canné, m'a minné
mais j'ai toujours la même rage, rêve toujours de carnage
non on me domestique pas, indépendant comme un chat -sauvage
j'aspire à d'autres horizons et lâcherai pas le tison
refrain
J'en avais marre de suivre les panneaux la perspective était moisie
moi j'ai besoin d'être un oiseau c'est affectif je l'ai choisi
je serais toujours assis de travers à la table de la vie
et je continurai de cracher dans la soupe tant qu'on me laisse pas faire la cuisine
Tu m'as pris pour ce que je ne suis pas, depuis tout petit je vous suis pas
je resterai qui je suis même si je sais bien
que ces fils de Pétain veulent tous nous foutre en cabane
tu m'as pris pour ce que je ne suis pas, j'ai toujours la même rage
je resterai qui je suis même si je sais bien
qu'entre chasseur et sovaj on se préfère en cadavre
c'est toujours la même ouais toujours la même rage
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8. |
Mazout
02:35
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Ffou j'capte rien à ce qu'il m'arrive, au feeling je mène ma dérive
on essaye de se délivrer mais on ne fait que chavirer
tu sais comme tout le monde je déçois cause des déoires
on est pas toujours à la hauteur parfois rien que ça foire
je t'assure que j'ai vraiment du mal à me regarder en face
ffou que des soupirs devant ma glace
mais je rêve toujours que nos idées éclatent au grand jour
pas comme Daesch non comme un Medef qui se prend une putain de perche
trop souvent je m'acharne sans savoir si ça vaut le coup
je n'y crois pas, je sais pas, j'avance dans le flou
parfois j'essaye de partager mais je suis entouré de barbelés
je marque un temps d'arrêt et respire un coup avant de vous retrouver
échec je reste muselé et ma tête ne cesse de me marteler
de retourner m'enfermer car ça me soulage de m'isoler
puis souvent je ressens les choses sans savoir les exprimer
trop introverti, trop à l'écart, trop appris à la fermer
je suis peu tactile j'ai la tactique de la boule du hérisson
fort dans la critique mais torturé, paumé dans l'affection
l'amour c'est comme un roncier que je traverse
mais même en hivers ya des mûres pleines d'ivresse
vas-y arrêtes de te faire broyer par le noir
ou tu vas te faire foudroyer comme un porc à l'abattoir
je cherche pas ma place dans leur monde, je sais bien que je la trouverai jamais
mais à poser les bombes qui donnent une sortie aux destins tracés
souvent je me dis que je suis pas grand chose même que je suis trois fois rien
on voit pas la vie en rose ça tu t'en doutes bien
mais il habite une rage grandiose dans chaque moins que rien
et on remet les choses en cause même quand personne se doute de rien
c'est pour les personnes qui s'attachent à leurs idées, à leur humanité
qui réagissent quittent à se faire laminer, c'est pour tous les petits agités
biensûr on s'imagine tous pendu dans notre piaule
on fait pas les mariols non en solo on tise de la gniole
ah cette terre n'est faîtes que de désespoir et de défaîte
on n'y apprend que le dégoût et le goût des défunts
le monde est moche depuis que t'es mioche à toi faut que tu t'accroches
si tu raccroches écoutes la cloche et prends ta pioche
à la santé de ce qui t'écorche, des larmes de tes proches
c'est pour les écorchés vifs l'âme amère pour qui vivre lacère
pour qui erre en solo avec une bière sous les lampadaires
qui désespère et qui se font emmerder par les cerbères
Mais comment veux-tu qu'on monte dans les airs avec autant de mazout sur les ailes ?!
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9. |
Je m'appelle Hémeute
03:03
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Ouais l'état on l'enquiquine, la bibine ouais on l'enquille
allongé dans les jonquilles ou à broncher avec les gens qui
milite ou qui rapine, se frite pas pour des pécadilles
et même si tout se délite et se défile on s'associe les décanille
SOVAJ de ceux qui se laisse pas apprivoiser
qui sont pas là pour pavoiser mais plutôt pour les toiser
qui ? Juges, big boss et nazis, uniformes avec taser
dans le viseur tous les partouzeurs de ce mode de vie moisi
à qui on cherche des noises ouais puisqu'il nous met la nausée
oui c'est nous les loosers qui jasons à foison
qui déchirons ta gazette et recherchons ta maison ah mazette
on a une braise dans le cœur, les embraser nous osons
bin ouais pas de hasard toujours les mêmes qui fouttent le bazard
rien que des bizarres qui tricard qui perd son falzard
hors la loi mais légitime comme gaza ou la zad
rallier zonard et zonardes pour leur mettre une rasade
eh mon reuf traite pas les meufs insulte les keufs
car tout ça alimente les pointeurs de ta rœus
qu'ils niquent leur race ils vont apprendre les bonnes mœurs
bref stoppez votre bluff on a faillit s'faire tuer dans l'œuf donc on brise votre teuf
émeute je m'appelle émeute
je suis une fille pas t'à fait comme les autres
car de leur machine je ne suis pas apôtre
et que quand ça m'bote je sors de ma grotte et les sabote
-et que j'aime mettre la houle au sein de la foule
Appel à l'émeute vs appelle les keufs
à en croire les flashballs ils veulent nous apprendre le braille
nous on leur enseigne comment se fouttre le euf
de la carte il y en a trop à rayer, en attendant on les raille
fait tourner cet appel à l'émeute rajoute ton sel dans la plaie
t'inquiètes avant qu'on se pieute un truc sale vont s'en rappeler
peut-être qu'on ira en taule mais on les regarde dans les yeux
c'est les rois du pétrole ouais ils vont servir d'allume-feu
j'veux attaquer la souche de ce qui fait ce décor
mais on fait la fine bouche alors qu'on nous dévore
il y en a une pléthore à faire chier dans leur couche
joues pas le ténor dis quand est-ce qu'on accouche hein ?
J'ai le vice là ouais je vise la tête
si t'es complice ramènes les explosifs ma men
isolé et amer j'en ai le cœur qui se serre
on laisse tomber nos rêves, perd de vue nos sœur, nos frères
ouais on fait naufrage, tout ça à nos frais
ne pas se perdre, pas se faire ballotter
et même seul dans une petite barque, rien à battre je garde mon cap
refrain
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10. |
Balade Nocturne
03:10
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Celui-là c'est pour tous les flics qui nous surveillent, qui nous matent
mais surtout pour la bac !
T'étais où cette nuit quand je suis sorti et pourtant merde tu sais où j'habite
bref je suis parti où tu sais pas et ce que j'ai fais tu sais quoi ?
Ou trop tard t'es arrivé juste pour voir les dégâts
t'aurais pu me pincer t'es passé pas loin de moi
qu'est-ce tu veux faire t'es là pour ton salaire
alors que nous c'est nos vies qu'on veut rendre fières
pas vu pas pris tu connais ? On esquive ta gardav' p'tit connard
et tu joues les déters mais t'es qu'un lâche
car derrière ton uniforme tu te caches
bin ouais t'as pas courage car toi la loi te protège
nous à chaque coup qu'on assène on risque que la justice nous assigne
elle nous enferme, nous écrase, nous enterre
t'es la milice qui nous traque, viens sans ta carte et ta matraque
si t'as tant la haine si tu veux nous faire couler au fond du lac
mais sache qu'un révolutionnaire fout toujours le feu au lac
La nuit tombe et tout devient possible
c'est pas la fin de la journée c'est le début de la nuit
fin prêt check point du matériel réuni
faut être le moins visible et faire le moins de bruit
tout prévoir pour laisser aucune traces d'ADN
des gants pour les empreintes pour esquiver les sirènes
c'est parti tu connais le parcours par cœur
et quelques bagnoles de la bac en bon rôdeur
aller-retour hors caméras hors flicage
ne laisse rien nourrir leur fichage dans ton sillage
ce soir je surine dans leur acquis
j'me sens fier libre et digne quand enfin j'agis
sabotage, feu, pillage, sauvage sème le carnage
c'est la vengeance des opprimés, notre rage
on se libère de notre esclavage par la destruction de toutes les cages
en commençant par la peur et au passage
j'en place une pour Seysse et Vezin, pour toutes les taules, Muret et Lannemezan biensûr que je rêve de raser toutes les prisons
com' d'hab' j'te parle de liberté et de lutte
pour sa dignité donc sans baisser son fût
On fait ce qu'on a à faire c'est ton heure c'est la guerre
et je m'enfuis par tu ne sais où, tu croyais que c'était fermé bin ya un trou
je cours, je cours dans les pâtures je fais une percée dans la clôture
broutez en paix bande de moutons, on s'occupe bien de votre foison
cherche ma trace sale chien de garde, je frappe là où on ne m'attend pas
j'ai le mord contre ceux qui collabore qui pendent la langue sur mon sort
ils veulent m'attraper, me cuisiner, je suis une menace pour les fermiers
vas-y, vas-y tu peux me chercher je suis déjà planqué dans mon terrier
-Renard
ça fait toujours du bien, on en fait jamais assez
te fais pas choper, ils veulent nous coffrer
le crime doit être parfait ou tu termines au frais
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11. |
En ta Compagnie
02:51
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La nuit s'infiltre l'horizon a une couleur de braise
le crépuscule ça m'exite comme ça m'apaise
dans l'obscurité je me suis toujours senti en sécurité
c'est là que je fais la paire quand je m'enfonce dans ce mystère
le calme, le silence, la nature qui respire
secret, sauvage et discret c'est peut-être ça qui m'attire
moi depuis tout gamin, je me sens pas lié aux humains
et la nuit me rappelle que j'ai envie de m'enfuir avec elle
et toi quand tu montes dans le ciel souvent tu m'émerveille
c'est un peu comme si t'étais la reine des évadés
solitaire mais toujours en compagnie de la Lune
heureusement que t'es là pour nous faire tenir dans l'infortune
on a parfois des vies nocturnes comme des chauves-souries
tu saurais pas dire où est ma turne comme celle des chauves-souries
je suis ce marginal taciturne qui erre sous le croissant de la Lune
avec trois francs six thunes on continu dans la brume
si les étoiles et la Lune me fascine de leur lueur
c'est peut-être que je rêve de me casser ailleurs
ou que je vois un monde noir où brille si peu de choses
on te fout un fouttoir malgré qu'on soi si peu de chose
toi qui m'a éclairé lors de toutes ces nuits
si trop tu t'absentes bin de toi je languis
au-dessus des immeubles, au-dessus des prisons
tu donnes de la force, des envies d'évasion
en ta compagnie on en a fait des conneries
toi t'as de la nostalgie, pour moi rien n'est fini
c'est juste un peu plus précis et plus réfléchi
il y en a plein qui font chier bin c'est sur eux que je chie
la Lune m'a appris que cette Terre peut être un paradis
mais elle m'a aussi dit « regarde-moi tout ce gâchis »
alors défends-le vas-y, s'il le faut à la carabine
rechignes pas, rebiffes toi alors t'es chiches ou quoi ?
T'as débusqué le Renard qui viens de l'ombre
on monte au casse cigare quitte à finir à l'ombre
mais je crois ya pas de témoins si ce n'est au-dessus de moi
je les salut intimement ces regards scintillants
ah si je pouvais je ferais une demande d'asile
peinard en ta compagnie ou vénère dans le banditisme
ouais je préfère crever que de leur modèle être complice
car j'oublis pas que chaque nuit ya un peu de moi qui s'éclipse
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12. |
Rien
03:54
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"qui n'écoutent que ce qui les trompent, depuis des siècles on les abusent, on les exploitent, ça date pas d'hier, ça date de 4000 ans-5000 ans, le seul avantage c'est d'en avoir conscience et de vouloir sortir de cet abrutissement, c'est ça l'important mais j'ai conscience au contraire qu'ils ne veulent pas s'en sortir, on les met dans un nirvana, on les met en transe mais surtout on ne veut pas qu'ils sortent de là " (Serge Livrozet-Sur les Toîts-Mutins de Pangée)
qu'est-ce tu veux que je te dise, que la vie est noire et non pas grise
que je rêve de me faire un dékiz, ma tête une cellule de crise
qu'est-ce tu veux que je te dise à part que il en faut peu pour que
je perde le goût de vivre et que j'en ai plus rien à foutre de mourir
rien ne me retient, ça avance pas, comme si j'existais pas
non pire que ça, ça empire toujours plus et j'y crois pas
attends-toi au pire si par malheur tu bouges le petit doigt
je rêve de perquiz le premier ministre, voici ma haine que je vous administre
frapper, frapper, me décharger, vider des chargeurs
tu croyais quoi ya que la mort pour libérer mes ardeurs
elle me délivrera quand enfin viendra mon heure
ya peu de chances, d'espoirs, de solutions, te fais pas d'illusions
vises ce qui te rendras fier, bouges-toi pour les foutre en l'air
rien de neuf à raconter, envie de tout péter, de me foutre en l'air
ouais si parfois dans le silence je suis enfermé
c'est que je craque, que j'ai tout le temps envie d'hurler
une saignée de palabres, je te raconte pas de salades
les élites, leurs chiens de garde, je rêve que je les rafale (R.A.F. all)
mais rien de neuf sur la table, rien que ça m'accable
ouais j'ai pas la banane, rien de neuf c'est banal
vas-y tires l'alarme, vas-y fouts le vacarme
t'es dans la panade ? bouges trouves la parade !
"je ne peux plus vivre de toutes façons
en tous cas pas dans un monde si dégoûtant " (Orange mécanique)
Je ne trouve rien pour me vanter ici bas
tu sais bien ça fait un bail qu'il a cramé le signal
et trop de réflexions tue l'action alors je fonce
mais attention dans le désert faut de l'endurance
resserrer les liens avec les sauvages, les barjots
repartir à l'assaut, peu importe le cachot
le cœur en flamme, la voix en alarme, prêt à tout bam bam !
Tenir le coup, rendre les coups, contre moi je bataille
on s'émerveille de la forêt, eh ! Elle est en train d'brûler
et les loups sont dans la visées de chasseurs assermentés
alors je rameute ne fais qu'hurler ou tous finir acculé
se boter le boul, stopper de buller, les juguler ou se faire annuler
lié à la rage par l'annulaire encore un texte patibulaire
un son bad et sad, des lyrics vénères, ça coule dans mes artères
bref faut pas que ça tienne qu'à un fil, belek ça va être dur
eh ! Entre nous ya-t-il des putains de soudures ?!
refrain
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13. |
Claustro-Rageux
04:12
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Rongée ta cervelle, torturé du cerveau
tourner dans sa cellule, se jeter sur les barreaux
je m'acharne et m'entête, m'arrache de mon mal être
persévère dans ma guerre, serre les dents, sur les nerfs
dans mon crâne trop amer ya que la mort qui me délibère
toujours envie de mordre la rage est dans mes cordes
t'es en prison dehors, s'immoler le corps
brûler leurs palais, les maisons d'arrêt
ta raison de vivre mais lutte pour survivre
donc perdu dans la ville bref en prison à vie
ma vue se rétrécie bref en prison à vie
j'me sens en péril, en prison à vie
Tout est pacifié, quotidien ultrasécurisé
ton horizon se limitera à des portails, des caméras
tous en cage, des barreaux, des grillages
et tes envies ne seront régient que par des peurs
souvent artificielles elles t'écraseront le cœur
tu seras coincé on te force à te résigner
ya de moins en moins de place et c'est de plus en plus
ou tu bouges plus ou tu passes par-dessus
société carcérale, les prisons en modèle social
où t'étouffes de centre-ville en centrale
et si rien n'est gratuit que la liberté se vend aussi
chez moi c'est banni, elle n'a pas de prix
enfermé dehors, enragé à mort
enchaîné 1000 ans, enterré vivant
enfermé dehors, enragé à mort
jusqu'à la morgue entre des miradors
Mais c'est quoi c'te vie de merde où on te laisses pas l'choix de taffer
où on te laisses pas choix de braquer, où on te laisses pas l'choix de lutter
où on te laissera pas le choix de la rage ou la déprime
où dès le matin ahhhrrr ! t'as des envies de chevrotine
trop souvent on trime, t'étonnes pas qu'on kiffe les crimes
soulages-moi, coupes-moi la tête à la guillotine
qu'est-ce qu'on a à perdre à tenter une autre vie ?
Arrête de penser qu'à ton cul, de penser qu'à survivre
chacun sa merde ouais c'est ça tous dans la merde !
Défends ton statut d'esclave, moi je t'emmerde
ta soumission crache sur ma liberté
comme un maton envers un prisonnier putain !
La route est semée d'émeute, j'suis un singe des rues dans la meute
avec la haine qui m'anime, on est les sales chiens enragés
contre les chiens de gardes on a les crocs à baver
les rotwellers, les dobermans vont prendrent du pavé
c'est de la part des pitbulls et des bâtards de la liberté
on se bat, on se battra pour garder notre dignité
trop souvent on a trop peur et trop à perdre
mais putain qu'est-ce qu'on attend pour leur balancer des coktails
vive la crise, que la révolte nous grise
faut qu'on brise la paix sociale qui est de mise
un truc qui pue la détermination, faire des dégâts
qui à aller en zonzon mais on y est déjà !
refrain
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14. |
Bad Trip
03:53
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quand ça va j'ai rien à dire,
quand ça va pas bin je dis que ça va comme ça j'ai rien à dire
Ce monde n'est pas pour moi, ce monde ne veut pas de moi
moi je suis qu'un asocial qui rêve de révolution sociale
contradictoire peut-être mais sache que je me débat comme un poisson dans une épuisette
à sortir de mon puit contre ceux qui nous mettent sur la selette ou dans la disette
est-ce que pédaler contre le vent se réduit à le brasser en permanence ?
Quotidienne perte de temps franchement c'est ça l'existence ?
Même vue en orbite sur la mienne j'ai à peine le sentiment que j'avance
je persiste dans l'erreur, somme toute je fais fausse route peut-être j'aspire à l'aigreur
on a pas grandi ensemble, c'est une galère de souder une bande
qui se ressemble ça semble bien mais les contraires ça tire
tous ensemble tout ça semble finir en isolement, flaires-tu la satire ?
Et ya si peu de confiance -en soi ça se tire vers le martyr
c'est vrai vaut mieux être seul que mal accompagné quitte à rien gagner
mais c'est mettre un linceul sur nos projets à mener que d'être trop esseulé
puis faut dire que des fois aussi je me tiens mauvaise compagnie
un peu comme quand je pisse dans mon lit, à tourner en rond dans mes orties
seul je suis en paix nature solitaire mais problème je suis en guerre
d'instinct je suis hors norme la plupart d'instinct au groupe se conforment
penser et agir par sa pomme, la plupart se lève tôt mais ils dorment
bin ouais j'écoute Pluton, Neptune, Uranus, Al, Kyma, Vîrus
t'en a marre quoi qu'il arrive tes causes sont perdues d'avance
ta vie contre vent et marée n'a rien de marrant et te laisse un goût rance
ouais j'avoue j'ai du mal à me rendre devant l'évidence
car je vois que des humains en batterie, à ciel ouvert est le bad trip
on cherche à appliquer nos idées partout et jusqu'au bout des doigts
on manque juste de voyous qui marchent à peu près droit
bin ouais on se nique pas entre nous et on se balance pas
même du blé dans le coup c'est avant tout pour les idées qu'on est là
ça veut pas dire que je tend la joue que tu vas pouvoir marcher sur moi
j'espère dans ta tête c'est pas flou et que je vais pouvoir compter sur toi
non je me prend pas pour un fou et biensûr que c'est pareil pour moi
non personne veut finir au trou avec le maton qui veille sur toi
refrain
l'hivers nous va comme un gant avec la grosse veste pour chourrer
l'écharpe, le bonnet, personne me reconnaîs
ou la capuche pour planquer nos egos mal flanqués
et quand l'automne arrive toujours fin prêt le moral proche de zéro degrés
je croise personne dehors, c'est chelou c'est le désert
aurais-je raté une explosion nucléaire ?
Ah merde j'oubliais aujourd'hui c'est noËl
c'est vrai ça sent la sapin mais faut le cramer pour qu'ils le comprennent
pourtant nombreux à savoir, à subir, à pas être dupe, à souffrir
mais si peu à passer à l'acte ouais oh ! À combattre et réagir
il y en a même tu sais quoi ? Qui se résignent sans avoir tenter quoi que ce soit
et une fois de plus je tombe amoureux de ma peine et te chie le chant des sirènes
refrain
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15. |
Solitude Collective
03:06
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Comment on en arrive à être seul au milieu des autres
dans la rue, les concerts, les transports surtout entre potes
je supporte mal c'te solitude collective besoin de m'isoler
on a du mal à s'approcher, on a peur de se parler
on arrive pas à partager pourquoi on a rien à se dire
de mon quartier d'isolement j'ai du mal à en sortir
on parle peu de ce qu'on aime, de nos profondes aspirations
alors qu'en fait on a les mêmes problèmes, s'il faut les mêmes passions
nos solitudes qui longent les murs se posent vraiment trop de questions
trop souvent je fais ma langue de pierre loin de mon émancipation
c'est clair c'est pas en solo dans sa cellule qu'on s'en sortira
entre mon srab le silence et la solitude ma sista
tu subis ta solitude tu la fais subir aux autres
te replis pas faut partager ce qu'on est pour se relier aux autres
j'aspire pas à l'isolement j'ai peur qu'il me rende dément
l'impression qu'au bout du chemin tu risques de tuer ton prochain
mais ya des moments où il me nourrit où j'en ai besoin
besoin de me retrouver qu'à la source je revienne
dis pas que je parle tout seul, j'parle aux oiseaux et à moi-même
ouais je suis un peu autiste, trop de solitude à éliminer
mais t'inquiètes j'ai trop besoin de liberté pour m'en contenter
puis être seul je connais par cœur et c'est l'impasse sur tant de projet à fomenter
ah si on pouvait mettre un terme à ces embrouilles internes
Ouais on est déraciné sans crew on tente de s'entourer
on essayait de le dessiner mais le destin collectif s'est fait flouer
à être solo on y est assigné, éduqué à se mono-imaginer
putain dur de souder une bande éparpillée ou d'asociaux isolés
à peine on est pas d'accord on croirait qu'on prépare un corps à corps
l'ouverture de nos caboches a besoin d'pied de biche et d'lampe de poche
on cède à l'individualmisme, on voit qu'à travers ce prisme
alors prends du recul si tu t'accroches avant de te séparer de tes proches
la marge est parfois mince entre lutter contre ou le renforcer
c'est peut-être le moment que tu freines si tout le monde est en train de foncer
nos ennemis peuvent compter sur nous-même pour nous diviser
nous on peut compter sur eux pour nous rassembler
on voulait se lier mais c'est plié on aurait plutôt dû se clouer
prendre soin de ses vraies amitiés au risque de se laisser atomiser
on est tous en avalanche mais on peine à faire boule de neige
on rate même les branches qu'on se tend au-dessus de la falaise
de l'isolement dans lequel on se laisse couler, on snobe les bouées
si entre srab on sait pas s'rabouter pour la révo on peut s'rhabiller la boucler
je vois la solitude comme un confort mais qu'à la fois je m'interdis
on instaure pas solo un rapport de force non faut être une panoplie
peut-être que c'est comme ça qu'on trace nos routes qu'il faut l'accepter
mais j'avoue que ça me fout le doute car je vois mon histoire se répéter
moi aussi je suis jamais satisfais car j'aspire à me dépasser
alors biensûr on va continuer la lutte, pas abandonner, rien arrêter
mais têtu je veux pas croire que tout dure toujours qu'un temps
qu'on est condamné à errer seul dans l'noir alors j'aurais aimé un peu plus longtemps
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16. |
One Love
03:04
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La vie nous met à genoux, nous met les nerfs à bout
mais t'inquiètes pas quoi qu'il arrive on changera pas de rive
on maintient la garde rivée sur nos rages et nos idées
on est encore là debout one love on tient le coup
Viens je t'enmène faire un tour, j'crois faut que je te parle d'amour
de ce putain d'rap jamais lâché depuis qu'on s'est rencontré
j'te raconte pas le temps passé à kiffer gratter le papier
puis ce sum dans les entrailles prends trop son pied quand je braille
tu crois que je m'en contente ? j'appuierais bien sur la détente
mais si tu l'as en toi, on est ensemble dans le combat
on lutte par tous les moyens, pour mener notre mission à bien
de jour comme de nuit c'est clair, solidaires et en guerre
dis-toi que persiste la liberté même emprisonné
que si t'es un sauvage, ils t'apprivoiseront pas dans leur cages
ouais les chasseurs aiment nous traquer, on sait aussi leur échapper
on recherche la gratuité, notre vie on a pas à la gagner
ouais toujours on se démerde et si on se prend la déprime
on va voir au fond d'la mer, visiter nos abîmes
mais c'est pour prendre de l'élan, pour en sortir plus fort qu'avant
pour refaire surface comme une baleine au-dessus de l'océan
dans mon squat ou en voyage ce qui me renforce c'est le partage
avec des êtres Humains pas des peureux de radins
mais si t'amasses les richesses, je taperais bien dans ta caisse
amoureuse de nous est la vie, notre source peut pas se tarir
on se permet ce que tu t'interdis, bin quoi qu'est-ce qui t'arrives ?
Je te rappelle que le temps fuit, que peut-être tu rates ta vie
alors qu'il faut que tu traces, faut qu'on se réalise
alors je m'accroche à mes srabs, mes proches sur qui je mise
aux moments kiffés à leur côtés que j'voudrais qui s'éternisent
à ces liens qui font que j'pars pas en crise, que je lâche pas prise
Puis j'pars me balader au bord d'une rivière ou dans une forêt
au sommet d'un rocher, au bord de la côte ou au fond d'une vallée
en tout cas moins il y a de bipèdes et mieux je me porte
ouais c'est sur une autre planète que j'te transporte
sur mon chemin je fais une cueillette, ya pas plus accueillant
qu'une nature aux oubliettes, que ce refuge apaisant
ça me nourrit me fout la pêche, comme quand on allume la mèche
sans peur de la calèche, sans peur de la cale sèche
niveau fraîche c'est la dèche, plutôt se récher que les lécher
on crèche même dans des brèches, éméchés et écorchés
on veut nous vendre du poisson contre sujétion
je m'en vais pêcher pour les envoyer chier
refrain
chaque jour est le dernier, toujours de la bravoure
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17. |
Comme Inatteignable
02:40
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je suis comme inatteignable mais je lâche pas
je suis comme inatteignable sur ma planète,
on se marre de nos galères, on se protège, mais on lâche pas
tu m'as cru perdu mais je suis juste pas de ce monde
et qui sait si je cherche à réduire le tiens en décombre
j'ai le recul du montagnard sur la ville de la vallée
balance tes couleuvres je suis pas près de les avaler
la vie m'a donné ce caractère un peu perché
je fais ce que j'ai à faire mais quelquepart détaché
ouais dis moi en quoi croire avoir de l'espoir c'est se prendre des claques de bâtards
alors je mène ma vie au présent dénué d'illusions
puis souvent je vois les humains comme des étrangers
alors si j'en croise et que je suis en train de me balader
réflex direct se planquer et les mater passer
ce besoin de vivre dans la société ça m'a toujours épaté
alors que ce soit la fête de la musique, noël, jour de l'an,
samedi soir, la coupe du monde ou n'importe quand
je traîne ma ganache d'un apache ailleurs dans ses délires
j'me sens hors course tel une vache dans les rues de New Delhi
décalé, détaché pour esquiver les crochets
quand la vie veut nous entacher, nous amocher
un jour une voix m'a dit « chuut, restes caché »
mais serais-je m'enticher, serais-je toujours tchatcher
pas facile à apprivoiser ni à approcher
mais c'est une manière de pas lâcher, de s'accrocher
ouais je suis comme inatteignable sur ma planète
je scrute même ma vie depuis ma fenêtre
ils sont trop déçus ou ils s'énervent
ça me passe là au-dessus quand ils se prennent une minerve
j'ai passé ce stade, j'fais mon truc, j'ai plus de temps à perdre
ralentir à chaque coin de rue non, s'endurcir dans cette merde
j'attends rien moi, j'passe à autre chose
j'me résigne tu crois ? J'attends aucune osmose
si quand toi ça te fouts en bad nous on en rigole
mais c'est pour pas se tirer une balle ou craquer dans une rigole
sur la vie un regard noir moi ça m'a donné un rire jaune
ouais ya trop peu de victoires et d'évasions de nos geôles
ou des fois j'aimerais bien chialer mais mon cœur s'est endurcit
je suis dans le mirador avec les clés et accorde de rares condis
la défaîte c'est la routine, j'suis à l'aise dans ma déprime
et même blasé je m'échine bref comment faut que je te l'imprime ?!
Refrain
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18. |
Pour la Marge
04:47
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On nous dit souvent que c'est comme ça que ya pas l'choix
mais vivre en marge t'inquiètes pas que c'est faisable
en sortant des cages j'ai trouvé l'air plus respirable
c'est clair qu'ils sont perraves les avantages d'un esclave
j'préfère essayer d'être moi-même quitte à finir sous écrou
j'préfère tenter mes idées quitte à devenir parano et fou
j'préfère me coucher avec la crainte de la perquiz
plutôt que de crever avec des rêves qui s'enlisent
d'ailleurs pour ça qu'on se couche pas, qu'on s'acharne, qu'on s'débat
qu'on apprend à se cherca car c'est souvent la débâcle
qu'on fait trop de trucs à la fois, qu'on prend si peu soin de soi
j'veux pas d'une petite vie tranquille, j'essaie juste de rester digne
mais merde je recule ya pas moyen qu'on m'accule
je t'emmerde je refuse ce monde qui nous accuse
parce qu'on a rien à y gagner on se met en jeu
ouais je cherche même pas à tirer mon épingle du jeu
j'veux le renverser, je m'en fouts des êtres humains
je nourris pas de faux espoirs puisque c'est chacun pour leur poire
ma priorité faire ce que je kiffe et le faire bien
est-ce qu'on le paiera tôt ou tard, l'hopital ou l'placard ?
Bin ouais je reste fidèle aux idées qui donnent des ailes
franchement laisses-les jouer, viens on se barre avec la chandelle
c'est ici et maintenant, attendre demain non
mais ça fait combien de temps que tu dors dans le courant à plein temps ?
C'est pour tous les marginaux, les erreurs pas comme il faut
les renards, les loutres, les fauves, les rats, les oufs, les pauvres
qui se tiennent pas à carreau non qui pètent des carreaux
on veut voler comme des oiseaux avant de finir sur le carreau
survénère, sur les nerfs, toujours en galère
crevards, zonards, anti-politicards
la gueule de prolo derrière les barreaux
la hargneuse, l'insoumise, la féministe qui te les brise
enchaîné à survivre, on a la rage de vivre
la dégaîne pas nette, en exil sur toute la planète
casseuse, voleur, squatteuse, fraudeur
la haine, l'amertume, la rancœur, le manque de thune
enragé, dégoûté, qui refuse de taffer
qui fout le feu, qui sabote, qui tague leurs murs propres
non-gratta en personne, qui appartient à personne
qui souffre en silence, qui hurle sa démence
rien à fouttre de leur monde, on lui creuse sa tombe
du sursis, du ferme, une condi, une perm'
le taf qui te prend la vie, de jour comme de nuit
ya violence sur agent ça veut brûler la france !
Refrain
ça fait genre c'est la crise, ohlala ya plus de sous
mais moi j'en vois beaucoup flamber, consommer comme des fous
v'là les caisses, v'là les fringues et ça se paye le resto
il y en a plein les caisses c'est trop dingue et ça paye illico-presto
pour certains leur argent disparaît comme de l'essence que t'enflammes
Mais pour d'autres à c'qui paraît ça renflou des comptes d'épargne
ça rend fou certains se les caillent et dorment habillés
pendant que d'autres se réchauffent autour d'un feu de planches à billet
je suis né pauvre pourtant j'ai jamais cherché à fuir ma condition
car pour en sortir v'là comment faut se trahir
si je veux de la thune c'est pour donner des moyens à mes ambitions
celle de les détruire autant que celle de me construire
sinon c'est clair que ça permet de moins galérer
même si au fond ce papier il est fait pour brûler
mais si t'as cru que je veux m'intégrer non marginal de plein gré
plutôt crever désœuvré que toutes les places que vous me réservez
le choix est vite fait bien fait je suis une erreur dans ce monde parfait
on rêve d'autre chose de se casser mais pour ça faut tout casser
et même avec plien d'oseille c'est la même c'est pareil
c'est trop tard pour me changer c'est plus le temps de la marelle
c'est trop tard pour me ranger je suis l'épine dans ton orteil
je rêve de tirer des oreilles en menaçant de tirer des balles réelles
non j'grimpe pas à l'échelle de leurs monts et merveilles
ya des barreaux vermoulus et d'un rien je m'émerveille
refrain
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19. |
Un dernier à la Liberté
03:27
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Je te balance ma came, écoutes mon vacarme
fais pas le tox faux-cul qui te choure pour des écus
ouais je te donne que des rimes sincères, mes lignes vénères et de galère
mon rap connaît pas de frontières, s'adresse autant aux sœurs qu'aux frères
avec la rage dans le cœur tout faire pour pas se faire coffrer
mais toutes façons même sous scellé nous on se rend pas comme ça
ouais on aime ça quand avec toute une raya
prête à foutre le faya on les caillasse
eux veulent nous marave, nous foutre en gardav'
ils ont pas compris qu'on a la rage, qu'on a la dalle
même plus de quoi graille, en manque cruel de maille
ruya toujours en lèrega, passes-moi la pillav
j'étouffe entre des oies de gavage qui ne parlent que pour poukave
j'préfère de loin les oies sauvages, j'ai besoin de voyage
de prendre l'air, de natchav, la liberté la chourave
avant de se prendre un virage vers l'odeur d'un cadavre
à la Liberté, un dernier pour la route
à la Liberté ma sœur (-mon frère), un dernier pour la route
la vie c'est un rayon de soleil à travers les nuages
une sorte de cocktail qui enflamme un barrage
la liberté prend tout son sens lorsqu'elle est partagée
pourtant combien de fois sur son chemin esseulé
c'est clair je ne suis pas libre si tu es en prison
ouais la vie est belle telle une évasion (Insolite)
et tu sais c'est dans les voies sans issue que j'ai trouvé les plus belles sorties
je cherche juste à être moi-même, quoi qu'il en coûte
ça en vaut la chandelle alors je m'écarte de la foule
plutôt jeûner avec les corneilles que picorer avec les poules (mister you)
au pire même en captivité l'essentiel c'est de pas se rendre (mathieu rigouste)
ne pas s'aliter, ne pas se pendre
même si souvent aujourd'hui la liberté se vend
continu t'inquiètes elle ne se sème que dans le vent
continu la lutte franchement ça vaut le coup malgré les coups
malgré qu'on s'essoufle, malgré que le béton nous étouffe
l'instinct de la liberté on peut pas en tarir la source
peu importe les coups d'épée dans l'eau tant que l'épée ne coule pas
ouais c'est en vain qu'on jette des filets sur ceux qui ont des ailes
être libre c'est à l'intérieur c'est ne plus avoir peur
mon esprit c'est une hirondelle, il file dans les airs
Redoine FaÏd, Christophe Khider, Michel Vaujour, Charlie Bauer
ahr je rêve d'une boulangerie avec des pains de plastic
ouais je préfère les gens anti-flics que les gentils flics
on trace la rage ou trace la route en voyage
quand j'ai besoin de reprendre le souffle, de prendre le large
refrain
Sovaj, nature éternelle et furtive
rien n'est fini, tout continu et cela quoi qu'il arrive
vas où ton cœur te mène, le temps fera le reste
parce que je t'aime, parce qu'on a rien à perdre
et que si j'avais qu'un seul truc à te dire
c'est sans hésiter, Vivre Libre ou Mourir.
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20. |
Outro
03:25
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Crois pas que je me prends pour une avant-garde éclairée
non je me suis juste extrait avec ma lampe torche sur le bas côté
car impossible de faire parti de ce troupeau ébloui
j'préfère tenter d'être libre dans la nuit, peu importe le prix
que de suivre le boulevard tracé sous les feus de la sécurité
si c'est pour finir en viande hâchée sous les néons d'une boucherie
si je fais des nuits blanches c'est que j'me prend du noir en avalanche
je suis une part d'obscurité dans leur désir de tout contrôler
j'écris ce que je ressent c'est mon sang que j'revendique, que j'relate
j'allume mon stylo, j'écris des lignes d'autres tirent des lates
pour pas péter un câble pour pas avoir à m'ouvrir les veines
le rap me file de la ouache comme une histoire qui donne des ailes
transcrire ce que je ressent j'en ai trop besoin
sans faire semblant et sans frein, sincère et humain
ce skeud c'est comme une bouteille à la mer
que je jette autant par amour que par une haine amère
souvent j'hésite entre la tise et la tisane
ouais j'aime attiser les flammes accompagné d'une infusion
autant qu'avec un pac de 16 pactiser avec l'horizon
que j'me résignerai pas je l'ai juré à la Lune et aux étoiles
J'me souviens mes premières nuits dehors comme si j'y avais toujours été
j'erre dans la ville, je flaire les pistes pour s'évader
mental de fer, la liberté fait comme un aimant
elle et moi on devient perturbateur élément
on nous cimente dans le silence c'est dément, biensûr la télé ment
et dans la nature je suis dans mon élémént relié aux éléments
je suis une poussière ma sonmai le système solaire
ouais j'préfère me taire que gâcher ma langue à des paroles secondaires
donc tu vois je roule toujours un peu à part de la foule
c'est viscéral je suis solitaire même si ça me saoule leur moule
en perpétuelle résistance je suis une sociale-dioxine
ça sert à rien que contre la rage tu me vaccines
à ce système je fais grise mine car je m'accroche dans ses épines
franchement c'est la déprime trop de larbins pris dans la machine
avec elle à jamais en prise même si trop se résignent
ouais je lâche pas prise malgré que cette vie ma lancine
changes ta vie, brûle, cris, partage, continu même si ça foire
à désobéir aujourd'hui ça sert à rien d'attendre le grand soir
ok j'te fais confiance pour sortir de ce noir
et souhaite que tu n'es pas à voir tes proches dans un parloir.
|
Sovaj France
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