1. |
Intro sous influences
04:05
|
|||
2. |
||||
Qui veux-tu que je rencontre ? Qui voudrait me rencontrer ?
Qu'est-ce tu veux que je leur raconte qui pourrais les intéresser ?
Je vais pas faire semblant d'être un clone parmi les clonés
avec mon allure hors norme, ils veulent tous m'éviter
soit je leur fait peur comme si j'étais une terreur
quand tu les croisent, ils regardent toujours ailleurs
tu leur dis bonjour et passe pour un agresseur
ok j'crois que j'ai compris que j'étais une erreur
avec les gens différents toujours être indifférent
soit me matent avec dédain, genre j'suis vraiment moins que rien
comme si ma seule présence menaçait leur existence
comme si j'avais pas honte non mais ils ont franchement pas honte
au fait citoyen c'est pas toi qui voulait aimer ton prochain
alors avec qui veux-tu que je parle, j'préfère encore parler à un arbre
tous derrière leur portable, faut du fric faut être rentable
et si tu veux un rapport humain va falloir te mettre à table
et même souvent dans les bars c'est toujours le même rempart
un putain de chaos social, consomme ou fais toi la malle
ils sont tous à taffer, à rentrer, manger, pioncer
ou tous des touristes à faire le tour des lieux historiques
l'histoire des riches intéresse les esclaves c'est triste
tous coincés dans leur vie stérile et ça prend une assurance tout risque
tout risque un jour de leur péter à la gueule
moi ça risque d'être ce jour là que je serais moins seul
J'suis pas un être humain même si j'en ai pris les apparences
non moi j'suis un martien qui est condamné à l'errance
j'viens des étoiles, d'une autre planète, d'ailleurs j'y suis toujours dans ma tête
ouais j'y suis toujours sur cette quête, à la liberté et sans arrêt
rien ne va plus, ça ne va pas et biensûr que j'suis hors la loi
c'est pas pratique t'as pas de portable mais putain j'suis pas à l'étable
c'est quoi le sens de ta vie ? Moi j'veux vivre et pas survivre !
Fais joujou au loto, fais dodo dans ton studio,
ouais vas-y vote aux élechiottes ! Ne pas faire preuve de bon sens
ignorer dans tout les sens, l'égoïste il est tout seul,
le solitaire est solidaire, ne pas chercher à comprendre,
réfléchir impossible, t'as peur et t'obéis,
t'es vraiment trop débile, super facile d'être servile,
ne pas se poser de questions bref t'as vu c'est trop bien,
viens ! Viens ! Réinsertion ! Mais vas-y dégage !
moi je reste dans ma marge, la sécurité, le confort,
j'préfère crever dehors, ouais j'ai choisi mon camp,
pas celui de leur bagnole, pas celui de leur école,
j'veux des armes pas de l'alcool, la Terre, l'autonomie,
la guerre faudra la guerre, ouais la guerre faudra la faire
ouais j'ai la rage à faire carnage, j'suis déjà sorti de ma cage
j'veux de l'air pur, de la mort, qu'on se délivre, moi j'veux vivre et pas survivre !
Ya de ces jours où franchement j'vois que des solutions à perte de vue
en vrai c'est juste que tout le monde a peur de vivre
faut arrêter de se plaindre et regarder les choses en face
il suffirait de peu pour qu'un changement se fasse
d'la volonté et du courage nous sortirait vite de l'impasse
mais ces êtres humains n'ont aucun goût pour la liberté
ils préfèrent de loin la prison de la sécurité
le confort et la peur ne nous feront pas avancer
l'être humain un buvard qui absorbe tout ce qu'on viens lui balancer
aucun regard critique et aucune personnalité
rare sont les personnes qui écrivent elles-même sur ce papier
et encore plus celles qui calent ça dans leur réalité
choisis ta vie, la route toute tracée ou à travers tout à pied
car c'est tous les jours dans nos quotidiens que les choses peuvent changer
dans le présent selon ce qu'on y ose et ce qu'on y met
faut savoir tout remettre en cause quand on cherche à s'émanciper
et veiller à ce que la prose se superpose aux actes et aux faits
|
||||
3. |
En Lutte
04:00
|
|||
4. |
Arbeit Macht Frei
04:06
|
|||
5. |
Hors Norme et Enchaîné
04:55
|
|||
6. |
Dégoûté, j'attends rien
04:22
|
|||
7. |
Sur la Route
05:01
|
|||
Putain hier soir quand j'suis tréren à mon squat
eh merde le squatteur du dessous a dépouillé mon appart
l'être humain un lâche et biensûr un égoïste
ça me déprime et risque de déclencher une rixe
évidemment que j'suis un zonard mais pas un crevard
j'suis réglo et solidaire du genre débrouillard
entre nous gratuit se niquer ça jamais
c'est trop cilfa puis surtout je tiens à garder ma dignité
c'est vrai que si moi j'suis à la rue c'est que je me bas pour des idées
j'suis qu'un nomade qui se bat pour la liberté
pirate en errance, galérien en itinérance
képis et vigils me zyeutent ainsi que toute les balances
genre j'pourrais potentiellement mériter la potence
les passants me regardent bizarrement ils ont peur pour leur enfants
j'suis tricard de mon apparence à mon comportement
mais si t'éteignez ton écran ça aiderait à s'comprendre
au lieu de me juger tu ferais mieux de venir me causer
alors tu te demandes bien j'vis den quoi et bin de rien
d'amour et d'eau fraîche ? Non plutôt de shoore et de brèche
j'ai jamais fais la cheum c'est pas mon style c'est pas mon beurre
j'pense que le droit de vivre ne se mendit pas il se vole à l'oppresseur
quand j'dors et où qu'est-ce que j'en ai à fouttre ce soir on vera
belle étoile, cage d'escalier ou squat de zonmai ça s'ra
allure crade veste recousue et semelle recollée
mon fût commence à tirer vers la toile ciré
à force de toujours au bord d'la route traîner
un d'ces jour j'vais finir comme un hérisson écrasé
je ne touche à aucune came et ne fume que des pots d'échappements
c'est avec des pédales que je me trimballe voiture infernale
du bitume, des autoroutes non j'préfère y aller doucement
aliénante ça prend toute la place nous bouffe tout l'espace
dédicace aux routards qui tracent sans cages à roulettes
SDF ouais si tu veux samedi dimanche et fêtes
j'représente celles trop vénère pour aimer faire la fête
si on marche la tête haute c'est qu'on est dans la merde jusqu'au cou
repartir à zéro routine flibustière t'inquiète on tient l'coup
Pourquoi j'me lèverai ? Pas pressé, toute la vie devant moi
Pourquoi j'me coucherai ? Trop de chose à faire, trop speed dépêches-toi
j'garde la pêche c'est 4 du mat c'est l'heure de manger
la Lune est bien la seule à faire briller mes yeux, à m'faire kiffer
la nuit est belle tout s'ouvre chaque soir tout devient possible
on a la rage de vivre, rage de vaincre contre les impossibles
l'être humain me débecte j'susi misanthrope comme la liberté
parole d'un oiseau sauvage, d'un chien d'la liberté
J'suis pas en année sabatique ni en vacance
j'suis pas réinsérable j'suis la marge en freelance
j'te le répète si j'suis dans la rue c'est que j'aime la liberté
et même si on partage plus je continu de partager
on ose même plus demander de l'aide, ça va pas c'est trop suspect
les gens penchent plutôt à t'envoyer le raid, bin ouais ils sont trop flippés
et si autant que je peux j'boycotte les vagos
que j'trace ma route à pied, en train, à vélo
c'est que j'sais qu'au bord des routes, beaucoup agonisent
s'prennent un coup de parechoc, s'éclatent sur un parebrise
toi tu trouves que j'abuse, que j'dramatise
bin viens voir dans l'fossé la gueule qu'on m'a mise
et j'dois t'avouer que souvent je sais plus bien
si j'suis un sauvage, si j'suis un humain
j'suis le renard qui maraude dont on se méfie
le truc chelou imprévu qui t'as surpris
on sait pas qui c'est, on sait pas c'qui fait
moi avant de crever j'veux avoir kiffer
alors j'fais mes bagages j'pars en voyage
en mode besoin de rien, le monde m'appartient
la propriété privée je lui casse les pieds
ouais je squatte chez elle en mode gratuité
je dors dans ta zonmai en ton absence
si t'attends qu'on t'invite tu vas crever dehors
sérieux fais belek leur fais pas confiance
si tu la fais pas scred, le 17 ils adorent
dans les cages d'escaliers tu peux être vite grillé
sinon à la belle étoile si l'temps le permet
tu seras plus tranquille, tu seras mieux gardé
avec la Lune, la grande Ourse t'inquiète on s'connaît
j'vis de récup, de cueillette, d'achat, d'larcins
pour moi c'est la routine alors qu'est-ce tu m'plainds ?!
Derrière mon passage j'laisse un p'tit message
et quand j'ai l'occas un p'tit sabotage
parfois j'me balade la nuit c'est plus respirable
ça sent la liberté c'est un autre monde
mais sur quelle planète je suis ils sont tous rentable
bouffés par leur quotidien ils s'y morfondent
ils sont tous paumés avec leur portables
franchement on vit pas sur la même longueur d'onde
déshumanisés, formatés, les androïdes
pas un brin de solidarité des idées de suicide
moi j'étouffe dans ce monde à l'odeur putride
|
||||
8. |
Lettre
03:18
|
|||
9. |
Pourquoi ?
03:46
|
|||
10. |
On s'démène
01:41
|
|||
11. |
Un Grain de Folie
03:43
|
|||
12. |
Fragile
04:27
|
|||
13. |
||||
14. |
A bout
03:23
|
|||
15. |
Vivant
03:56
|
|||
16. |
||||
Pourquoi la nature est si belle quand je me saoule c'est au décibel
les évasions niquent ça mère, j'me force à me coincer dans le réel
ce rap a un putain de goût amer j'le crache la gueule grimaçante, humeur acerbe
ici bas putain tu sais bien ya pas d'issue
la résignation ça va pas ou quoi !? c'est impossible !
Comme le suicide, si j'ai choisi de rester en vie c'est pas pour m'asservir
avec rage vivre et lutter pour la liberté c'est ma raison de vivre
écoute le quotidien d'une personne désirant vivre libre
rage haine et rancœur dégoût et amertume
et quand c'est dur j'me soigne à coup de mélancolie et d'nature
chercher à manger, chercher où pioncer j'en ai marre
tout me fatigue j'ai envie de rien, j'suis comme déjà mort
ya que le carpe diem pour de temps en temps m'alléger l'coeur
vivre les secondes de ce présent en cultivant l'erreur
être là et c'est tout sans dans ma tête être ailleurs
Alors vas-y réveille-toi t'es dans l'coma ou quoi ?!
Ou ta résignation ta lâcheté nous aura
combien de vie à lentement crever ou balafrées
à galérer pour survivre dehors tous enfermés
faut que tout l'monde s'arrête, éteinds ta télé et regarde par la fenêtre
j'suis l'effronté qui ne fais que clamer que tout est encore possible
nos peurs faut les affronter avant de finir con et docile
si j'te parle c'est que je dépends de toi que de ma petite liberté j'me satisfais pas
invétéré de la liberté on sait bien qu'elle ne s'arrête pas
alors à toi de choisir de crever dans l'confort
ou pour l'étendard d'un horizon moins hardcore
en tous cas j'te le dis moi ça urge comme la fin des peines qu'on purge
ça avancera pas en s'prennant des murges
déter, lâche pas l'affaire hygiène de vie d'un révolutionnaire
on est prêt à aller jusqu'au bout foutre le sbeul perspective ?
Tenir la rue, défoncer l'état
s'maintenir debout, ne pas s'faire avoir
tenir le coup, vise la commune, juillet 36
à la Makhnovtchina, à la zapatiste
quoi qu'il en soi, j'veux juste qu'on lâche pas
aller le plus loin possible, laisser quelquechose d'irréversible.
C'est pour les frangines, les frangins qui vivent un putain d'quotidien
les HP, les OD, les GAV
les proccès, les urgences, les expulsions
la galère, la routine et la prison
les tafs de survie, la mort et la dope
ya trop de drogues, trop d'alcool et trop d'médoc
l'hivers dormir dehors, les morts de froid
l'automutilation, la honte de soi
la corde le suicide, un dernier regard vide
les potes et proches violées et humiliées
les balles réelles, flashball et lacrymos
les coups de matraques et les menottes dans le dos
et après ça dans c'monde totalitaire !
Toi tu t'étonnes qu'on leur désire la guerre !
Mais t'as crus quoi que j'allais me pendre à la poutre ?!
Mais vas te faire foutre nous on lutte coûte que coûte !
C'est un der de der pour tous les déters c'est la rage que j'déterre
de tes entrailles amères sur ce texte je m'amène manière putain de merde !
Combien de temps ça prendra, combien de balles on prendra ?
Combien de frustrations et de rages refoulées ?
Combien de cris dans l'vide et de solitudes enragées ?
Combien de blessures dans l'coeur, de barrières de peur ?
Combien combien de construction et de béton ?
combien de murs, de barbelés et de bitume ?
Combien de nature voulons-nous vraiment d'un futur ?
Combien d'aliénations, de développement durable ?
Encore combien de syndicats, de luttes rentables ?
Combien encore de défaîtes de déceptions ?
Combien de kisdés meurtriers et de répressions ?
Combien de colons et de pays en dette ?
Combien d'espèces sauvages on a fait disparaître ?
Combien ya eu de guerres et combien de génocides ?
Combien encore on épendra de pesticides ?
Combien de temps encore de fachos qui imposent leur morale ?
Combien de carcans qui nous divisent dans des cases sociales ?
Combien d'engagé à la police, à l'armée ?
vigile ou contrôleur tu vas manger notre rancœur
comme toutes ces cravates qu'un beau jour on cravachera ?
Combien de regards perdus ouais combien de peines perdues ?
Mais si on a tout perdu et que notre rage perdure
que c'est si dur, qu'on sature et quon s'tape la tête dans l'mur
qu'on s'tape trop de biture et qu'on fouille dans les ordures
putain j'te jure mais qu'est-ce qu'on attend pour tenter l'aventure ?!
Mais t'as crus quoi que j'allais me pendre à la poutre ?!
Mais vas te faire foutre nous on lutte coûte que coûte !
C'est un der de der pour tous les déters c'est la rage que j'déterre
de tes entrailles amères sur ce texte je m'amène manière putain de merde !
Combien de regards perdus ouais combien de peines perdues ?
Mais si on a tout perdu et que notre rage perdure
que c'est si dur, qu'on sature et qu'on s'tape la tête dans l'mur
putain j'te jure mais qu'est-ce qu'on attend pour tenter l'aventure ?!
|
Sovaj France
Si tu veux le skeud "Ecorché Corrosif "
envois un mail avec ton adresse et je te posterai ça.
Streaming and Download help
If you like Sovaj, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp